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Attaque au camion-bélier à Amqui : un procès devant juge et jury pour l’accusé

Un homme menotté entouré de policiers près d'un fourgon.

Steeve Gagnon lors de son arrivée au palais de justice d'Amqui mercredi matin.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

L’auteur présumé de l’attaque au camion-bélier survenue à Amqui le 13 mars subira un procès devant juge et jury.

Steeve Gagnon était de retour en cour mercredi au palais de justice d’Amqui.

Le suspect de 38 ans est arrivé sur place à bord d’un fourgon cellulaire, menotté aux mains et aux pieds et entouré d’une imposante présence policière.

Il a été accusé de trois meurtres prémédités et de neuf tentatives de meurtre.

Les deux accusations de conduite dangereuse ayant causé la mort préalablement déposées contre l’homme de 38 ans au lendemain du drame tiennent toujours pour l’instant. Au total, il fait donc face à 14 chefs d’accusation.

Drame à Amqui

Consulter le dossier complet

Gros plan sur des peluches.

L'accusé a choisi un procès devant juge et jury pour les accusations de tentative de meurtre et de conduite dangereuse causant la mort. Ce type de procès est cependant obligatoire quand il s'agit de meurtres prémédités.

Dans le banc des accusés, Steeve Gagnon a écouté, impassible, les directives du magistrat. Son regard était fuyant et il fixait le sol, bien qu'il ait par moments tourné la tête vers la fenêtre ou vers l’audience.

Les avocats des deux parties ont convenu de reporter les procédures au 20 juin dans le cadre de l’enquête préliminaire. Le procureur de la Couronne, Me Simon Blanchette, a affirmé devant le juge Yves Desaulniers que des preuves additionnelles seront déposées entre-temps, au fur et à mesure que l’enquête policière progresse.

Beaucoup de gens ont été rencontrés, confirme le procureur, ajoutant que l’enquête est bien avancée.

Il n’est pas impossible que de nouvelles accusations soient déposées, reconnaît Me Blanchette.

Pendant ce temps, l'accusé demeure détenu.

On attend toujours que les policiers complètent leur enquête, donc qu’on ait une communication complète de la preuve avant de pouvoir l’étudier, et de voir si des éléments nous permettraient de demander une remise en liberté et pour déterminer la durée de l’enquête préliminaire, a pour sa part commenté l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy.

L'accusé n'a pas nié ni reconnu sa culpabilité lors de l’audience, qui a duré une dizaine de minutes.

Après l'enquête préliminaire, qui se tiendra à Amqui en juin, le procès de l'accusé se déroulera au palais de justice de Rimouski.

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