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Le Japon permet de nouveau l’importation de tous les types de bœuf canadien

Un boeuf mange du foin.

C’est la fin d’une « longue bataille », selon Erik Butters, un éleveur bovin albertain.

Photo : Radio-Canada / Martin Chabot

Radio-Canada

Le Japon lève l’entièreté de ses restrictions à l’importation du bœuf canadien, mises en place lors de la crise de la vache folle qui a dévasté l’industrie bovine il y a 20 ans.

Dans les dernières années, le Japon a progressivement rouvert ses frontières au bœuf du Canada. Depuis 2019, il était permis d’importer du bœuf provenant de bêtes ayant plus de 30 mois. Il est désormais permis d'importer des produits de bœuf transformé, comme de la viande hachée et des boulettes, qui étaient frappés par les dernières restrictions en vigueur sur le marché japonais.

Selon le gouvernement fédéral, le Japon est au deuxième rang des plus grands marchés d’exportation pour l’industrie bovine canadienne.

Par voie de communiqué, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, Marie-Claude-Bibeau, a qualifié cette décision d'étape significative dans notre relation commerciale avec le Japon.

Son ministère a aussi vanté les mérites de l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste, conclu en 2018 : En 2022, le marché japonais du bœuf et des produits du bœuf canadiens était évalué à 518 millions de dollars, en grande partie grâce à l’accès préférentiel du Canada dans le cadre [du partenariat transpacifique].

Il y a 20 ans, la crise de la vache folle

En 2003, un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été détecté dans un troupeau de bœufs de l'Alberta. Une quarantaine de pays avaient interdit l’importation de bœuf canadien, par crainte de la propagation de l’ESB, une maladie neurologique transmise par la consommation de viande d’animaux contaminés.

C'était un choc de plusieurs milliards de dollars pour le secteur de l'élevage bovin à l'époque, se remémore Erik Butters, un éleveur de la région de Cochrane et ex-président des producteurs de bœufs de l'Alberta.

C'était tout simplement dévastateur. Des gens craignaient de perdre leur entreprise et même leurs maisons, ajoute-t-il.

Il souligne cependant que plusieurs produits de bœuf canadien se retrouvent déjà sur les tablettes du Japon depuis un certain temps. Je pense que c'est en grande partie symbolique, parce que nous exportions déjà beaucoup de bœuf au Japon ces dernières années, mais c'est bien d'avoir enfin fermé le dossier.

C’est pour lui la fin d’une longue bataille.

Avec les informations de La Presse canadienne et Dave Gilson

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