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Tragédie à Amqui : et si ça arrivait ici, est-ce qu’on serait prêts?

Une voiture de police au palais de justice de Sept-Îles.

La police, les services de lutte contre les incendies et les services ambulanciers font partie des services d'urgence. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

Radio-Canada

Le drame d’Amqui survenu lundi au Bas-Saint-Laurent continue de secouer le Québec. Ce type d’événement peut être une source de questionnements quant aux mesures d’urgence dans notre propre ville.

Sur la Côte-Nord, alors que l’éloignement peut être source d’inquiétude quant à la rapidité de réponse des services d'urgence, la Ville de Sept-Îles et la Sûreté du Québec (SQ) disent avoir les mesures appropriées à leur disposition si un événement de la sorte se produisait.

C'est certain qu’on ne souhaite pas que ça survienne [...]. mais si ça arrivait, on est la police nationale, donc on a tous les services nécessaires pour agir de façon rapide sur les lieux, tant au niveau des déplacements policiers qu’au niveau des enquêteurs, explique le sergent Hugues Beaulieu, agent d’information pour la SQ. Il rappelle d'ailleurs que le mandat de la SQ est national et qu'elle dispose ainsi de moyens considérables.

Des véhicules d'urgence bloquent la circulation sur une route.

« Si ça arrivait, on déploierait le même service que pour ce qui est arrivé à Amqui », a expliqué Hugues Beaulieu. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger

Par exemple, la création d'un centre d’organisation pour des victimes peut se faire rapidement, souligne Hugues Beaulieu. On a des systèmes de déplacement très rapides, comme l’hélicoptère. Mais les équipes locales sont aussi en mesure de faire un premier traitement du dossier extrêmement rapidement et efficacement.

Drame à Amqui

Consulter le dossier complet

Gros plan sur des peluches.

Le directeur de la Ville de Sept-Îles, Patrick Gwilliam, se veut lui aussi rassurant et précise que la Ville dispose d’un plan de mesures d’urgence coordonnées.

Pour des situations comme celle-là, où on aurait plusieurs blessés ou décès, on a des mesures d’urgence qui sont évidemment attachées à celles du CISSS Côte-Nord et de la SQ.

Une citation de Patrick Gwilliam, directeur général de la Ville de Sept-Îles

Un guide des mesures d’urgence, ça définit beaucoup les rôles des participants et des intervenants, de manière à ce que la communication et la coordination entre les différents services d’urgence se fassent rapidement. Toutefois, certains événements, comme celui d’Amqui, sont impossibles à prévoir, précise Patrick Gwilliam.

Une tragédie qui fait réfléchir

Pour le président de l’Alliance des MRC de la Côte-Nord, Alain Thibault, qui est aussi préfet de la MRC de Sept-Rivières et maire de Port-Cartier, il va sans dire que le drame à Amqui incite à la réflexion.

Je ne sais pas si on y a pensé et si on en a discuté avant. Mais je pense que dans les prochaines semaines, les prochains mois, ça va faire partie de nos discussions, insiste-t-il.

Pour Alain Thibault, la question de l’éloignement met en lumière une certaine vulnérabilité des Nord-Côtiers. C’est toujours le temps et la distance qui jouent contre nous, quoiqu’il reconnaisse qu’au sein de la MRC de Sept-Rivières, les services d’urgence peuvent aussi être mis en commun au besoin.

À notre prochaine réunion à la MRC, ça va être un point qui sera soulevé. Oui, ça va faire une amorce de discussion afin de mettre en place un plan d’évacuation pour les victimes.

Une citation de Alain Thibault, maire de Port-Cartier et préfet de la MRC de Sept-Rivières

Dans de plus petites municipalités, comme à Pointe-Lebel, ce type d'événement fait réfléchir. Aux yeux du directeur général, Xavier-Émile Kauffmann, il est essentiel d’avoir des mesures d'urgence en vigueur.

Il confirme qu'à Pointe-Lebel, un cartable de sécurité civile fait office de plan d’urgence qui permet d’être prêt advenant un péril ou un désastre.

Xavier-Émile Kauffmann est assis à son bureau et sourit pour la photo.

Le directeur général de la Municipalité de Pointe-Lebel, Xavier-Émile Kauffmann (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Camille Lacroix

Cependant, Xavier-Émile Kauffmann estime qu'il est important que les plans d'urgence soient régulièrement mis à jour et que les différentes municipalités au sein d'une MRC puissent en discuter au besoin.

Avec les informations d’Aurélie Girard

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