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Se soutenir dans la lutte contre les troubles alimentaires

Illustration d'une femme qui se regarde dans un miroir dans lequel son reflet paraît beaucoup gros qu'elle ne l'est en réalité.

Les troubles alimentaires peuvent se caractériser par une très forte crainte de prendre du poids.

Photo : iStock / simplehappyart

Radio-Canada

La Semaine nationale de la sensibilisation aux troubles alimentaires se déroule du 1er au 7 février à l'échelle de la province. C'est là une occasion de rappeler que les proches peuvent eux aussi avoir besoin de soutien, comme le souligne la nutritionniste et directrice d’Eki-Lib santé Côte-Nord, Jennifer Bezeau.

L'anorexie, la boulimie et l'hyperphagie sont autant de troubles alimentaires qui ont un impact tant dans la vie des gens qui souffrent de désordres alimentaires que dans celle des membres de leur entourage.

À écouter à l'émission Bonjour la Côte : la Semaine de sensibilisation aux troubles alimentaires

C’est certain que cette maladie n’affecte pas seulement l’individu touché : ça affecte aussi toute la famille, les proches, les amis.

Une citation de Jennifer Bezeau, nutritionniste et directrice Eki-Lib santé Côte-Nord

Jennifer Bezeau est d’avis que la meilleure façon de soutenir une personne aux prises avec un trouble alimentaire est de développer une bonne capacité de communication. En cas de difficultés, les proches peuvent aussi demander à être encadrés par des professionnels.

À Sept-Îles, l’organisme Eki-Lib santé Côte-Nord offre du soutien aux familles et à toute autre personne éprouvée de près ou de loin par des troubles alimentaires.

Un peu plus tôt cette année, des données de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) ont fait état d'une augmentation du taux de jeunes hospitalisés pour des troubles de l'alimentation pendant la pandémie de COVID-19. À la suite du début de la pandémie, les filles âgées de 10 à 17 ans atteintes de troubles alimentaires ont été hospitalisées près de 60 % plus souvent qu'avant le début de la pandémie.

La rigidité, un facteur clé

D’après Jennifer Bezeau, un des éléments qui peuvent suggérer l'existence d'un trouble alimentaire est l'accentuation de la rigidité liée à l'alimentation, voire l'apparition d’une obsession. Cela peut par exemple se manifester par la façon de manger, l’heure des repas, le choix des aliments et même la participation à des séances d'entraînement.

La ligne est mince, estime Jennifer Bezeau, parce qu’actuellement, on vit vraiment dans un monde avec la culture des diètes. Il faut manger ‘’santé’’. Ce n'est plus une diète, maintenant, c’est vraiment un mode de vie.

La nutritionniste ajoute même que certaines personnes peuvent être coincées dans des ancrages de troubles alimentaires sans même se douter que leurs comportements sont problématiques.

Ainsi, bien qu’il soit important de prôner une alimentation saine, tout est dans la façon de faire, rappelle Jennifer Bezeau. Pour les parents, il est important d’offrir une alimentation variée et équilibrée dans la mesure des capacités de chacun, notamment financières, sans culpabiliser.

L'isolement, entre autres aux moments des repas, ou encore les excuses pour ne pas manger peuvent constituer autant de comportements à surveiller pour les parents.

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