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L’Ontario étend l’admissibilité aux tests PCR gratuits

Un travailleur de la santé prélève un échantillon sur une femme, de dos.

La province abaisse notamment la limite d'âge de 70 à 60 ans et permet à plus de gens de 18 ans et plus d'avoir accès aux tests gratuits. (Photo d'archives)

Photo : CBC / Robert Short

Radio-Canada

Le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario a annoncé jeudi que plus de gens pourront subir un test PCR gratuit pour déterminer s’ils ont la COVID-19. Ce changement, a expliqué le Dr Kieran Moore, est fait pour qu’il y ait une cohérence entre les catégories de gens qui devraient recevoir le médicament Paxlovid et ceux qui ont accès au test.

L’antiviral réduit les risques de complications, d’hospitalisation et de décès liés à la COVID-19. La personne infectée doit commencer à la prendre dans les cinq jours qui suivent l’apparition des symptômes.  

Un test antigénique rapide positif fait à la maison permet déjà de recevoir du Paxlovid en Ontario, si la personne est considérée à risque élevé, selon les critères de la province.

Cependant, si celle-ci présente des symptômes, mais obtient quand même un résultat négatif au test rapide, la province recommande de subir un test PCR pour confirmer le diagnostic.

Parmi les catégories de gens admissibles aux tests PCR gratuits, on retrouve notamment :

Coronavirus : la situation en Ontario

Consulter le dossier complet

Une représentation du coronavirus.
  • Les personnes âgées de 60 ans et plus;
  • Les personnes immunodéprimées;
  • Les personnes de 18 ans et plus, qui ne sont pas vaccinées, dont la vaccination n’est pas à jour ou qui ont un problème de santé qui augmente les risques de complications;
  • Les premiers répondants des services d’urgence et travailleurs de la santé qui prodiguent des soins;
  • Les résidents, patients, employés et bénévoles des hôpitaux et lieux d’hébergement collectif où vivent des personnes vulnérables;
  • Les travailleurs étrangers du secteur agricole;
  • Les sans-abri. 

Les tests PCR gratuits sont offerts dans les centres de dépistage provinciaux (Nouvelle fenêtre). En Ontario, le Paxlovid peut être prescrit par un médecin, une infirmière praticienne, un pharmacien ainsi que dans les centres d’évaluation clinique.

Infections respiratoires : le pire est passé

La triple menace que représentaient le virus respiratoire syncytial (VRS), de la grippe et de la COVID s’atténue en Ontario, selon le médecin hygiéniste en chef.

Les cas de VRS diminuent et le sommet des cas de grippe a été atteint à la fin de novembre.

Présentement, 190 patients atteints du VRS sont hospitalisés en Ontario, contre environ 350 au début de décembre. La réduction est plus marquée pour les patients admis à cause de la grippe : 80 sont hospitalisés actuellement, contre 568 au début de décembre.

Le Dr Kieran Moore enlève son masque avant le début d'une conférence de presse à Queen's Park le 14 novembre 2022.

Le Dr Kieran Moore avait évoqué la possibilité du retour du masque obligatoire en novembre, mais ce n'est plus considéré.

Photo : La Presse canadienne / Chris Young

Les indicateurs clés de la COVID s’améliorent aussi après une hausse durant les Fêtes, mais les infections liées au variant XBB.1.5, plus transmissible, augmentent dans plusieurs régions, constate le médecin hygiéniste.

Il s’attend à ce qu’il y ait une autre vague, moins importante, au printemps.

Je continue de recommander fortement que chacun reste à jour dans sa vaccination, puisque cette mesure demeure notre meilleure défense contre la COVID-19 et ses variants, a affirmé Kieran Moore, qui rappelle que cela est particulièrement important pour les personnes qui présentent un risque accru d’infection grave.

À la mi-novembre, le Dr Moore avait recommandé fortement le port du masque dans les lieux publics à l’intérieur et affirmé qu’un retour au masque obligatoire n’était pas exclu. À l’époque, la province devait faire face à la combinaison du VRS, d’une saison grippale précoce et de la COVID. Les hôpitaux pédiatriques étaient débordés.

Mais maintenant que la situation s’est stabilisée, l’imposition du port du masque n’est plus envisagée.

Avec les informations de La Presse canadienne

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