Le port du masque à nouveau « fortement recommandé » en Ontario
Face à la recrudescence des infections respiratoires liées à la COVID-19, à la grippe et au virus respiratoire syncytial (VRS), le médecin hygiéniste en chef de l'Ontario a déclaré lundi fortement recommander le port du masque dans les espaces publics intérieurs.
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Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Face à la recrudescence des infections respiratoires liées à la COVID-19, à la grippe et au virus respiratoire syncytial (VRS), le médecin hygiéniste en chef de l'Ontario a déclaré lundi fortement recommander le port du masque dans les espaces publics intérieurs dont les écoles et les garderies.
Le Dr Kieran Moore a fait cette annonce alors que le système de santé subit une pression extraordinaire
, particulièrement en ce qui concerne les soins pédiatriques.
Nous faisons face à une triple menace pour notre système de santé, pour notre communauté [...] que nous n'avons jamais connue auparavant
, a souligné Dr Moore, en référence à l'activité des trois virus.
Il presse les Ontariens de respecter à nouveau l'ensemble des précautions sanitaires qui primaient lors de la pandémie : pratiquer une bonne hygiène des mains, la désinfection des surfaces touchées, le port du masque lorsque c'est possible et la vaccination contre la COVID-19 et la grippe.
Inquiétude pour les jeunes enfants
Les enfants de 4 ans et moins sont les plus vulnérables en ce moment, selon lui. Les couches de protection visent donc à les protéger en priorité, de même que les très âgés et ceux qui ont des problèmes médicaux sous-jacents et pour garantir que notre système de santé reste en mesure de prendre soin des Ontariens quand ils en ont besoin
.
Le pic de la saison de la grippe est prévu du début à la mi-décembre, c'est maintenant qu'il faut se faire vacciner. S'il vous plaît, ne tardez pas.
Il n'existe pas de vaccin contre le VRS.
Il revient aux conseils scolaires d'imposer ou non le port du masque obligatoire dans les écoles, a indiqué le Dr Moore, qui recommande cependant fortement de le faire.
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Les enfants âgés de deux à cinq ans ne devraient porter un masque sous surveillance que s'ils peuvent tolérer le masque en toute sécurité et peuvent le mettre et l'enlever, a continué le Dr Moore.
Il avait précédemment déclaré que cet automne et cet hiver verraient une résurgence des maladies respiratoires, qui se concrétise désormais.
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Cependant, il n'impose pas le port du masque à ce stade, bien qu'il discute et examine
la possibilité de l'exiger dans les écoles.
Bien qu'une obligation élargie du masque pourrait aider à réduire la maladie dans la communauté, selon lui, le plus grand risque pour les enfants en ce moment est dans les milieux sociaux tels que les réunions de famille, où il est difficile d'imposer un tel comportement.
Oui, le port du masque au niveau de la population aidera, mais nous devons vraiment nous concentrer sur les endroits où nous pouvons protéger nos enfants
, a-t-il déclaré.
Le Dr Chris Simpson, vice-président de Santé Ontario et le Dr Moore ont tenu une conférence de presse lundi.
Photo : Radio-Canada
Ce qui pourrait être un rhume pour vous peut entraîner une grave infection respiratoire chez un enfant de quatre ans et moins.
Le Parti libéral provincial pense que l'Ontario fait fausse route en ne rendant pas le masque obligatoire. Par voie de communiqué, le porte-parole du parti en matière de santé Adil Shamji exhorte le gouvernement Ford d'imposer les couvre-visages à l'école et dans les transports publics.
La santé de nos enfants est en péril et le moment est venu d'agir de manière décisive, avant qu'il ne soit trop tard.
Le leader par intérim des libéraux ontariens, John Fraser, relève quant à lui la lenteur du gouvernement à agir et pour qui il n'y a un problème qu'une fois qu'il est devenu une crise
.
Des hôpitaux pour enfants forcés de s'adapter
Les autorités médicales ont également appelé de plus en plus le public à se masquer alors que plusieurs hôpitaux pour enfants de la province, dont SickKids à Toronto et l’Hôpital pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO) à Ottawa composent ces dernières semaines avec une pression accrue sur leurs services.
Vendredi, SickKids s'est dit contraint de réduire le nombre d'opérations chirurgicales pour libérer de l'espace pour ses unités de soins intensifs, qui sont débordées.
Certains des plus importants hôpitaux pour enfants de l'Ontario ont dû reporter des chirurgies jugées non urgentes pour affecter plus de personnel dans les urgences et les unités de soins intensifs, qui débordent dans plusieurs cas.
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Toujours la semaine dernière, le CHEO a ouvert une deuxième unité de soins intensifs pour faire face à un problème de surtension majeure sans précédent
.
Le Dr Chris Simpson, vice-président à Santé Ontario, a également pris la parole lors de la conférence de presse de lundi. Il a déclaré qu'un nombre inhabituellement élevé d'enfants arrivent dans les services d'urgence des hôpitaux
pour une ou plusieurs maladies virales, et que le nombre total de ces enfants qui doivent être admis est exceptionnellement élevé
.
Les hôpitaux reçoivent un grand nombre d'enfants gravement malades et les voient plus tôt dans la saison que prévu, a-t-il souligné.
Bien que cette situation actuelle ne ressemble à rien de ce que nous avons vu dans la population pédiatrique de mémoire récente, nous avons des systèmes et des structures solides qui ont été mis en place pendant la pandémie pour notre communauté adulte
, a remarqué le Dr Simpson.
