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Un club de gymnastique veut se relocaliser pour développer le plein potentiel des athlètes

Des gymnastes s'entraînent sur un plateau de gymnastique.

Le club Gym Express souhaite avoir davantage d’espace pour offrir un environnement sécuritaire et accroître la liberté de mouvement.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Luneau

Radio-Canada

Les infrastructures du club de gymnastique Gym Express de Rouyn-Noranda sont désuètes, selon les responsables.

Des centaines de jeunes foulent les tapis du local situé sur la rue Perreault Est depuis de nombreuses années. D'après l’entraîneuse-cheffe Émilie Roy, les mouvements sont restreints, puisque l’espace n’est pas suffisant.

Les filles qui ont des mouvements plus difficiles à apprendre n’ont pas accès à des fosses qu’on appelle des aires de réception, qui sont plus basses que le sol, décrit-elle.

Une dizaine d'athlètes s'entraînent à la poutre et sur un tapis.

Émilie Roy explique aussi que le plafond devrait idéalement être plus haut et la climatisation, incontournable.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Luneau

Le Gym Express offre des activités comme la gymnastique artistique, les sports de trampoline et la claque (cheerleading).

Infrastructures sportives en Abitibi-Témiscamingue

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Des nageurs s'entraînent dans une piscine intérieure.

Ça ne se voit pas beaucoup en compétition, mis à part pour la course qui est plus courte, mais ça paraît sur notre progression à plus long terme, la vitesse de progression, soutient Émilie Roy.

Une gymnaste saute sur un trampoline.

L’organisation souhaite avoir davantage d’espace pour le trampoline.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Luneau

« Le plus gros problème du trampoline, c’est qu’il est actuellement collé dans les murs, ce qui n’est pas réglementaire. Normalement, on devrait avoir des tapis autour de toutes les surfaces du trampoline. Pour la hauteur du plafond, on devrait normalement avoir huit mètres réglementaires au-dessus du trampoline, ce qu’on n’a pas ici [et] à aucun endroit dans le gymnase », souligne-t-elle.

À la recherche d'un local

Des discussions sont en cours avec la Ville de Rouyn-Noranda notamment, mais les locaux sont peu nombreux pour répondre aux besoins.

Les solutions sont quand même difficiles. Des locaux, il n’y en a pas beaucoup de disponibles, indique Janie-France Barbe, administratrice au conseil d’administration de Gym Express.

Elle ajoute que des discussions ont lieu avec la direction des sports de la Ville de Rouyn-Noranda. Ici, on a 550 mètres carrés. Selon nos besoins, juste pour l’espace de gymnase, pas les vestiaires, les estrades, etc., ça nous prendrait au moins 890 mètres carrés, affirme-t-elle.

Des installations de gymnastique vues des airs.

Un plateau de gymnastique comme celui du Centre multisport Fournier à Val-d’Or serait idéal pour le club. (Archives)

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Le Centre de Val-d’Or est vraiment un exemple parfait de ce qu’on voudrait comme centre, signale Émilie Roy.

Un espace et du matériel comme ceux du plateau de Val-d’Or seraient tout indiqués, mais l'entraîneuse du club Gym Express rêve aussi de climatisation.

C’est vraiment déficitaire, ici. L’été, il fait comme 35 [degrés] dans le gym, sans exagération. Les athlètes, c’est inhumain de les faire s'entraîner comme ça.

Une citation de Émilie Roy

Des athlètes refusés par manque d'espace

L’équipe de l’organisme à but non lucratif doit systématiquement refuser des athlètes par manque d’espace. Un local avec de la climatisation est aussi un souhait pour faciliter les entraînements et accueillir des compétitions.

Le club a reçu 260 inscriptions cette année. C’est une petite année. Avant la COVID, on avait 380 inscriptions. Avec la COVID, étant donné qu’on est dans un petit espace, on avait beaucoup de restrictions. On a perdu beaucoup d'inscriptions à cause de ça. Ce n’est pas qu’il n’y a pas de demandes, on a encore dû refuser beaucoup d’enfants cette année. C’est notre réalité depuis une dizaine d’années, fait observer Émilie Roy.

Ça fait longtemps que la Ville est consciente de nos besoins, mais on arrive vraiment à un point où on a besoin de le manifester plus fort, conclut-elle.

- Avec les informations d’Annie-Claude Luneau

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