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ArchivesDe tout temps, l’astronomie a fasciné jeunes et moins jeunes

De jeunes astronomes observent le ciel dans un télescope en 1965.

L'astronomie suscite l'intérêt de gens de tout âge.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

L’astronomie, c'est-à-dire l’observation et l’étude des astres, est probablement la plus ancienne des sciences naturelles. Jeunes et moins jeunes s’y intéressent depuis longtemps, comme le montrent nos archives.

Une science qui change la conception de l’univers

L’astronomie, c’est quasiment comme une religion.

Une citation de Un participant à un club d’astronomie, 1965

En 1608, Hans Lippershey, un fabricant néerlandais de lunettes, aurait conçu le premier télescope.

Cet instrument va permettre d’étudier les astres qui entourent la Terre et encourager leur exploration à la fois par des scientifiques et par des amateurs de tout âge.

Aujourd'hui, 5 octobre 1965

À partir des années 1950, l’invention des satellites artificiels suscite un nouvel engouement pour l’astronomie, comme le confirme un reportage de la journaliste Andréanne Lafont diffusé à l’émission Aujourd’hui du 5 octobre 1965.

La journaliste est allée à la rencontre de certains membres d’un club d’astronomie composé de professeurs et d’amateurs.

On y trouve des gens de tous les âges qui expliquent à Andréanne Lafond pourquoi ils s’intéressent tant à l’astronomie.

Au visionnement du reportage, on constate que beaucoup d’astronomes amateurs fabriquent eux-mêmes leurs télescopes.

Pour beaucoup d'entre eux, c’est une manière de rendre encore plus économique l’étude des planètes et des étoiles.

Cependant, l'élaboration de son propre instrument exige beaucoup de patience et de persévérance.

En effet, la fabrication des lentilles concaves et convexes, essentielles pour créer l’effet grossissant d’un télescope, demande généralement des dizaines d’heures de polissage.

Un camp d’astronomie dans Charlevoix

Le camp d’astronomie de Port-au-Saumon, dans le comté de Charlevoix, a été fondé en 1956 par les Clercs de Saint-Viateur du collège de Rigaud.

Téléjeans, 7 octobre 1978

La journaliste Élizabeth Gagnon s’y est rendue et a préparé ce reportage qui a été diffusé à l’émission Téléjeans le 7 octobre 1978, animée par Jacques Lemieux.

Elle s’entretient avec plusieurs jeunes passionnés d’astronomie qui passent l’été au camp de Port-au-Saumon.

Certains s’intéressent à des questions d’astronomie pointues comme le spectre de lumière des étoiles et des planètes ou encore les mouvements de la Lune.

Élizabeth Gagnon demande à ces jeunes curieux s’ils désirent faire de l’astronomie leur profession quand ils seront adultes.

L’intérêt existe, confirme un des participants au camp.

Cependant, les débouchés d’emploi dans ce domaine sont quand même limités, ajoute-t-il, un peu dubitatif.

Une passion qui mène loin

De l'un à l'autre, 24 août 2003

Le 24 août 2003, l’émission De l’un à l’autre nous présente un portrait de René Breton.

Âgé de 23 ans, celui-ci se passionne pour l’astronomie depuis qu’il a participé à des camps de scoutisme.

Sa ferveur est devenue si grande qu’il s’est inscrit au département d’astrophysique de l’Université Laval.

Plus encore, il a intégré l’astronomie dans son bénévolat.

En effet, René Breton se rend dans des écoles et à l’Observatoire Mont-Cosmos de Saint-Elzéar-de-Beauce pour faire de la vulgarisation scientifique.

Il a pour but d’expliquer le plus simplement possible les phénomènes du ciel aux jeunes.

Cet étudiant veut aussi transmettre ses connaissances aux enfants, particulièrement à celles et ceux qui démontrent peu d’intérêt pour l’école.

Il espère ainsi leur donner de la motivation pour poursuivre leurs études.

Sa participation à de nombreuses expositions de sciences et son bénévolat ont permis à René Breton, qui n’a alors jamais voyagé, d’aller en Afrique, en France et au Mexique.

René Breton ne croyait pas que le bénévolat scientifique allait prendre une si grande place dans sa vie.

Il ne le savait probablement pas encore à l’époque, mais cette action l’a aussi bien préparé pour sa future carrière professionnelle.

Aujourd’hui, René Breton est professeur d’astrophysique à l’Université de Manchester, au Royaume-Uni.

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