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ArchivesQuand l’informatique s’est mise au service des déclarations d’impôts

Un homme assis à un poste informatique avec un relevé T4 posé sur le clavier.

Dans les années 80, des solutions informatiques sont apparues afin d'aider les Canadiens à produire leur déclaration de revenus.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Pour nombre de contribuables canadiens, produire sa déclaration de revenus représente chaque printemps un véritable casse-tête. Nos archives nous rappellent néanmoins que l’informatique a considérablement simplifié cette tâche à partir des années 1980.

À l’émission Au jour le jour du 7 avril 1983, l’animatrice Ghislaine Paradis nous présente une innovation informatique. Non seulement est-il dorénavant possible de faire sa déclaration d’impôts par ordinateur, mais on peut aussi la produire chez soi.

Gagner du temps avec notre ordinateur personnel

Au jour le jour, 7 avril 1983

Auparavant, il était possible de confier ses impôts à des professionnels équipés de très gros ordinateurs, nous explique l’informaticien Louis-Philippe Hébert. Mais voilà que son entreprise Logidisque a développé un logiciel qui tient sur une disquette et peut être utilisé sur notre ordinateur personnel.

Le logiciel de Logidisque permet de remplir à l’écran un formulaire de déclaration fiscale. Pas d’erreur de calcul, nous assure l’informaticien, et on obtient en quelques minutes le total de l'impôt à payer au gouvernement.

Pour l'ordinateur, c'est aussi simple un rapport d'impôt compliqué qu'un rapport d'impôt simple

Une citation de Le PDG de Logidisque Louis-Philippe Hébert

En ce début d’année 1980, il n’est toutefois pas possible de produire entièrement sa déclaration de revenus par ordinateur.

L’imprimante ou la petite secrétaire électronique de l'ordinateur, comme l’appelle Louis-Philippe Hébert, ne fait que nous transmettre en quelques lignes les montants à inscrire dans les cases appropriées de la déclaration de revenus papier.

Faire appel à une entreprise informatisée

Téléjournal, 8 février 1989

L’informatique offre des solutions pour se retrouver dans cette espèce de labyrinthe des lois de l’impôt, annonce le chef d’antenne Bernard Derome au Téléjournal du 8 février 1989.

Dans le reportage qui suit, le journaliste Claude Desbiens visite une nouvelle société franchisée qui a pignon sur rue à Montréal. Solutions 2000 a mis au point un traitement d'impôts par ordinateur pour tirer le maximum de la fiscalité.

Il en coûte environ 50 $ aux particuliers pour faire appel aux services de cette entreprise informatisée. Les informations brutes des clients sont traitées par ordinateur, puis le logiciel de déclaration fiscale applique la loi tout en proposant les meilleurs scénarios pour ses utilisateurs.

En 1989, 60 % des contribuables canadiens remplissent eux-mêmes leur déclaration de revenus, nous apprend le journaliste Claude Desbiens. Ils pourraient cependant être de plus en plus nombreux à faire appel aux solutions informatiques dans les prochaines années en raison de la complexité du système fiscal canadien.

Un marché potentiellement très lucratif que se divisent essentiellement les entreprises H&R Block et Solutions 2000 au moment de produire ce reportage.

Produire et expédier notre déclaration d’impôts par Internet

Branché, 25 mars 2000

Puis, à l’orée d’un nouveau millénaire, il est maintenant possible de faire et d’envoyer notre déclaration de revenus par Internet, nous informe Jean-Hugues Roy à l’émission Branché du 25 mars 2000.

Pour profiter de cette solution encore à l’étape de projet pilote, il faut cependant obtenir au préalable un code d’accès du gouvernement fédéral qui nous permettra de transmettre notre déclaration par cette voie.

La journaliste Martine Pagé explique qu’il revient aussi au contribuable de composer avec les divers logiciels de traitement d’impôts qui apparaissent sur Internet et qui – en plus de ne pas toujours remplir leurs promesses – ne sont pas tous approuvés par les différents ministères.

En 2000, somme toute, l’autoroute électronique n’est pas aussi rapide qu’on le souhaiterait, mais les avenues se multiplient…

Encore plus de nos archives

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