ArchivesQuand le repas traditionnel des Fêtes est revu par les traiteurs
Et vous, ferez-vous appel à un traiteur pour votre repas des Fêtes?
Photo : Radio-Canada / Guy Dubois
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Cuisinerez-vous à Noël cette année? Combien d’heures passerez-vous aux fourneaux? Nos archives nous révèlent que les Québécois font de plus en plus appel aux services d’un traiteur durant la période des Fêtes.
Ce montage d’archives tirées de l’émission L’actualité du 26 décembre 1954 nous montre à quoi pouvait ressembler un repas traditionnel de Noël dans une famille québécoise à l'époque.
Le maire suppléant de la ville d'Edmundston, Eric Marquis, fait le point après l'augmentation des cas dans la région.
Dans cet appartement exigu, une bonne quinzaine d'invités font leur entrée par petits groupes, chaudement accueillis par la maîtresse de la maison.
Ils seront bien tassés le long de l'étroite table à manger rectangulaire qui a été richement décorée pour l’occasion.
En cuisine, l’hôtesse vérifie la cuisson des quelques pâtés placés au four en leur faisant faire une rotation. Elle reçoit aussi l’aide d’un invité qui fume la pipe tout en pilant des pommes de terre.
Que peut-elle bien verser dans cette élégante soupière? Un ragoût ou un potage? Copieusement salé et bien fumant, l’ensemble du repas semble des plus réconfortants.
Le maire suppléant de la ville d'Edmundston, Eric Marquis, fait le point après l'augmentation des cas dans la région.
Entre les cadeaux à acheter, le frigo à remplir de toutes sortes de choses et les décorations d’usage, il reste finalement peu de temps à consacrer au menu
, annonce l’animateur Charles Tisseyre au bulletin de nouvelles Montréal ce soir du 14 décembre 1987.
Dans son reportage, la chroniqueuse Josée Blanchette propose de faire appel à un traiteur pour se simplifier la tâche.
Dinde, jambon, ragoût de pattes et pommes de terre pilées demeurent au menu des Fêtes, selon les passants interrogés.
Seulement, cuisiner un repas traditionnel demande beaucoup de temps et d'habitude, explique Gisèle Gauthier. De plus en plus de gens ont ainsi recours aux services d’un traiteur qui leur permet de retrouver les saveurs d’antan.
Faites provision chez le traiteur et traitez vos invités aux petits oignons
, propose la chroniqueuse Josée Blanchette. Et entre nous, rien ne vous oblige à dire toute la vérité, rien que la vérité!
Le maire suppléant de la ville d'Edmundston, Eric Marquis, fait le point après l'augmentation des cas dans la région.
Dans les années 2000, plusieurs traiteurs intègrent dans leurs festins clés en main
des options un peu plus exotiques, comme des sushis, en plus des mets traditionnels québécois.
C’est ce que nous apprend cet échange entre la journaliste Pénélope Garon et l’animateur Sébastien Bovet au bulletin de nouvelles L’heure du midi du 24 décembre 2001.
Dans tous les cas, le 24 décembre est la journée la plus achalandée chez les traiteurs, qui doivent mettre les bouchées doubles durant la période des Fêtes.
Pour la clientèle de ce traiteur de Québec, récupérer sa commande représente la dernière étape dans la course folle avant le début des festivités. Les mets favoris en 2001? Les œufs farcis et la fameuse bûche de Noël.
Le maire suppléant de la ville d'Edmundston, Eric Marquis, fait le point après l'augmentation des cas dans la région.
« Il n’y a pas que les grands magasins qui brassent de grosses affaires à l'approche des Fêtes », déclare le journaliste Vincent Maisonneuve au Téléjournal du 23 décembre 2011. Le traiteur qu’il rencontre confirme que les derniers jours avant Noël sont extrêmement occupés.
Yves Lévesque se remémore sa mère et sa grand-mère qui pouvaient passer des journées entières derrière les fourneaux pour préparer des beignes, des tourtières et tous les mets traditionnels pour le réveillon. Aujourd'hui, il n'y a plus personne qui a le temps de faire ça à moins de vraiment aimer faire la cuisine et de prendre le temps
, affirme-t-il.
Dansereau Traiteur propose 80 variétés de canapés des plus raffinés, mais son président, Yves Lévesque, observe que le repas traditionnel des Fêtes a toujours la cote.
Pas moins de 500 livres de dinde et 300 tourtières doivent être préparées pour la centaine de commandes à livrer le 24 décembre.
On a peut-être moins de temps pour cuisiner, mais on reste attachés à nos racines
, conclut le journaliste Vincent Maisonneuve en 2011.
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