Des candidats à la mairie de Gatineau répondent à un questionnaire sur l’environnement
Cinq des six candidats à la mairie de Gatineau ont répondu au questionnaire (archives).
Photo : Radio-Canada / Christian Patry
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Cinq des six candidats à la mairie de Gatineau ont répondu à un questionnaire du groupe Action Climat Outaouais et y indiquent qu’ils souhaitent en faire plus pour lutter contre les changements climatiques.
La cheffe d’Action Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette, et quatre candidats indépendants, soit France Bélisle, Jacques Lemay, Rémi Bergeron et Abdelhak Lekbabi, ont répondu à la série de questions. Jean-François LeBlanc, un autre candidat indépendant, n'a pas donné suite au questionnaire dans les délais demandés.
Tous les candidats à la mairie ayant fourni des réponses à Action Climat Outaouais (ACO) se disent d’accord pour en faire davantage pour que le recours aux transports collectifs et actifs augmente.
Même consensus pour ce qui est de développer l’offre de bornes de recharge pour les voitures électriques et la mise en place d’incitatifs pour le recours à ce type de véhicules.
Tous ne s’entendent toutefois pas sur l’idée que le conseil municipal rejette tout projet de développement qui augmenterait l’étalement urbain. France Bélisle, Maude Marquis-Bissonnette et Jacque Lemay se sont dits en faveur, alors qu’Abdelhak Lekbabi s’est dit contre. Rémi Bergeron a répondu peut-être
.
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Le point de vue des candidats des districts
Le questionnaire d’ACO a aussi été envoyé à toutes les personnes qui se portent candidates pour représenter l’un des 19 districts de Gatineau à la table du conseil municipal. Ainsi, des 58 candidats qui se présentent aux postes de maire et de conseillers, 38 ont répondu.
Dans l’ensemble des répondants, la proposition de refuser tout projet qui accroîtrait l’étalement urbain est loin de faire l’unanimité. Si 50 % se disent en faveur, 32 % se disent indécis et 18 % opposés à la question.
Le président d’ACO, Réal Lalande, se dit heureux de constater un consensus autour de plusieurs sujets. Ça nous réconforte que beaucoup de messages sont passés, que les valeurs sont partagées par l'ensemble de ces candidats, mais il y a encore des sujets où c'est divisé
, note-t-il.
Il a ajouté qu’il était important pour lui et son organisation que les candidats répondent au questionnaire pour permettre aux électeurs d’en savoir plus sur leurs engagements en matière d’environnement.
L'exercice était très important parce qu’il y a un gros changement au niveau de l'ensemble du conseil. On voit qu’il va peut-être y avoir la moitié du conseil qui va être renouvelée. Beaucoup de gens quittent, autant du côté d'Action Gatineau que des indépendants
, souligne-t-il.
Avec les informations de Nathalie Tremblay
