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Automobilistes, vous pourriez contribuer à réduire les bouchons!

Des embouteillages sur l'autoroute Don Valley, à Toronto.

La méthode de la « fermeture éclair » est déjà répandue dans plusieurs pays, y compris en Europe.

Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle

Avec la rentrée scolaire et le retour au bureau de milliers d'employés, les routes du Québec sont achalandées. Ajoutez à cela de nombreux chantiers et vous obtenez la recette gagnante pour une importante congestion du réseau routier. La méthode du « zipper » pourrait vous faire gagner du temps!

La méthode du « zipper », aussi appelée l'insertion tardive en fermeture éclair, est simple. Elle consiste à circuler dans deux voies de circulation, jusqu'au dernier moment, avant de s'insérer, à tour de rôle dans une seule voie, au lieu de le faire à la vue d'un panneau de construction.

Cette façon de conduire est déjà monnaie courante en Allemagne et en Belgique, notamment. Elle reste assez méconnue au Québec. La Fondation CAA travaille à la populariser, parce qu'elle fait ses preuves ailleurs.

Marco Harrison, directeur de la Fondation CAA-Québec affirme que les avantages ont été mesurés dans plusieurs études. Dans les études américaines entre autres, on parle d'une réduction de quarante à cinquante pour cent des distances ou des longueurs de file d'attente au niveau de la congestion, une économie de temps pour passer à travers la congestion, explique-t-il.

Ça évite de la frustration et ça peut même éviter de la rage au volant, parce que les gens ont un sentiment d'équité.

Une citation de Marco Harrison, directeur de la Fondation CAA-Québec
Marco Harrison, directeur de la Fondation CAA-Québec

Le reportage de Kim Vermette

Photo : Radio-Canada / Image : Radio-Canada

Dans certaines villes, dont Saskatoon, la méthode « zipper » fait partie du code de la sécurité routière. C'est logique; de là à l'obliger dans le code de la sécurité routière, c'est une autre paire de manches. On implique la police, des contraventions, est-ce que c'est la façon de faire? Je ne suis pas certain, affirme Marco Harrison.

CAA-Québec préfère de loin éduquer les automobilistes québécois. Je pense que de sensibiliser les gens, et de demander aux gens de le faire, ils vont le faire pour la grande majorité et vont y voir de très grands avantages, ajoute-t-il.

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