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ArchivesVoyager au marché aux puces

Clients devant un kiosque de vêtements au marché aux puces Saint-Hippolyte.

Les client sont au rendez-vous au marché aux puces Saint-Hippolyte à l'été 1980.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Phénomène en voie de disparition, le marché aux puces appartient-il à une autre époque? Nos archives permettent de revisiter ce lieu de commerce qui invite aussi à la rencontre.

Au Téléjournal du 28 juillet 1982, le journaliste Gérard Decelles nous présente le grand marché aux puces de Bromont, en Estrie.

À l'instar de milliers de visiteurs, il a tenté de dénicher la perle rare, l'objet fétiche qui transforme une simple visite au marché aux puces en une chasse au trésor, annonce l’animateur Jean Ducharme.

Téléjournal, 28 juillet 1982

Le marché aux puces de Bromont est plus qu’un simple bazar de province, affirme le journaliste Gérard Decelles dans son reportage.

Chaque dimanche, sur le terrain du ciné-parc, l’endroit fourmille de curieux venus chercher une bonne affaire ou simplement passer le temps en famille.

Gérard Decelles rencontre un commerçant qui se présente sur le site dès 5 h 30 du matin afin de choisir la meilleure place pour installer ses éoliennes.

Il en coûte 15 $ pour un espace de brocante au marché aux puces de Bromont en 1982.

On trouve de tout, de tout et de tout, mais de tout!

Une citation de Le journaliste Gérard Decelles

Les kiosques que le journaliste parcourt vendent des bibelots, de la vaisselle, des outils, des appareils électroniques ou encore des conserves de soupe au poulet.

C'est un phénomène social contemporain qui répond à un besoin social contemporain, avance le journaliste.

Le marché aux puces, c’est aussi un endroit d’échange et de familiarité, croit une brocanteuse.

On jase avec tout le monde, explique-t-elle. Les vendeurs s’entraident et tout se déroule avec le sourire.

C'est le moment de la rencontre, le moment où l'on communique, où l'on s'anime, où l'on s’agite, conclut le journaliste Gérard Decelles dans son reportage.

Le sens des affaires, 29 octobre 1986

Les marchés aux puces changent tranquillement de vocation, soutient la journaliste Louise Arcand à l’émission Le sens des affaires du 29 octobre 1986.

Autrefois associés à une activité du dimanche à la campagne, les marchés aux puces migrent de plus en plus vers la métropole.

Des marchés aux puces sont ainsi apparus sur les rues Saint-Denis et Notre-Dame et dans le Vieux-Port de Montréal et l'on y trouve désormais des articles neufs en plus des usagés.

Le style sloppy du marché aux puces demeure, assure le promoteur Pierre Lauzon. On continue d’ailleurs de fréquenter ces endroits pour l’ambiance.

Chaque kiosque a son attrait particulier et les commerçants sont aussi hétéroclites que les marchandises qu’ils vendent, observe la journaliste.

On y retrouve autant de jeunes gens que de retraités, d'initiés que de débutants, affirme-t-elle. Reste à voir si l'on peut y faire d’aussi bonnes trouvailles qu’auparavant.

Au jour le jour, 27 septembre 1984

Les marchés aux puces, c'est pour vendre des guenilles, défend pour sa part un brocanteur à l’émission Au jour le jour du 27 septembre 1984.

Le journaliste René Ferron s’entretient avec lui dans le cadre d’une visite au marché aux puces Lesage qui existe depuis une douzaine d’années à Prévost.

Près de son kiosque, un marchand écoule des radiocassettes neuves dans leur boîte et un autre, des t-shirts à l’effigie de vedettes pop.

Lui propose des articles de quincaillerie et des poignées de porte, dont une qu'il a rapportée d’un voyage au Nouveau-Brunswick.

Répandu en Europe depuis plusieurs décennies, le phénomène des marchés aux puces est assez récent ici, expose le journaliste René Ferron. Risque-t-il à présent de perdre son essence?

Caméra 59, 19 avril

À l’émission Caméra 59 du 19 avril 1959, Jacques Fauteux nous partage d’ailleurs les vieux trucs des brocanteurs du marché aux puces de Paris.

Le lieu est prisé pour son cachet comme pour ses légendes, nous explique le narrateur du reportage.

On dit que des trouvailles fabuleuses ont fait la fortune de certains!

Une citation de Le narrateur Jacques Fauteux

Pour entretenir le rêve et les illusions, les marchands veillent à entremêler sur leur comptoir des objets d’art authentiques et des pacotilles.

D’autres jouent la carte sensible et se cachent sous des apparences de misère afin d’attirer la pitié et ne pas trop avoir à marchander.

Dix millions de dollars par année se brassent pourtant à l’époque dans ce marché aux puces où l’on trouve de tout, « le plus étrange comme le plus bizarre ».

Nombreux touristes se feront prendre à ce jeu de l’offre et de la demande.

Vestige d'une époque révolue, le marché aux puces de Paris est appelé à disparaître, annonce néanmoins l’animateur Raymond Charette.

Il fut un temps où ce terrain de 125 acres n’avait aucune valeur immobilière, expose Raymond Charette.

La Ville Lumière ne cesse toutefois de gagner en expansion et des bâtiments modernes surgissent à présent en banlieue nord aux côtés des bicoques des brocanteurs.

Miser sur le charme ou sur le progrès? C’est la question que l’on se pose déjà dans le vieux Paris de 1959

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