Les touristes à l'assaut des casse-croûtes!
Les touristes sont nombreux sur la Côte-Nord, affirment les propriétaires de casse-croûtes (archives).
Photo : La Roulotte à patates de Gentilly
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Imaginez-vous sur la route, pendant les vacances. Soudainement, la faim vous tenaille. À l'horizon, un de ces fameux casse-croûtes vous offre de quoi vous sustenter. Vous décidez de vous y arrêter...et vous constatez que vous êtes loin d'être seul à avoir eu cet éclair de génie.
Selon les propriétaires de casse-croûtes nord-côtiers, l'arrivée des touristes est palpable. Et ils ont faim!
Brigitte et Louise Mercier sont copropriétaires de la Cantine de la Rivière, à Sept-Îles. Les deux sœurs se sont données le défi d'opérer un food truck sur un terrain de camping, aux abords de la rivière Moisie.
Brigitte Mercier, copropriétaire de la Cantine de la Rivière.
Photo : Radio-Canada / Lambert Gagné-Coulombe
Ayant servi au moins deux générations de touristes depuis l'ouverture du restaurant familial en 1985, les frangines sont bien placées pour témoigner de l'affluence des visiteurs.
Beaucoup de touristes! Les gens sont contents de venir ici. Ils font du VTT, de la moto ou du camping
, explique Brigitte.
Louise Mercier, copropriétaire de la Cantine de la Rivière.
Photo : Radio-Canada / Lambert Gagné-Coulombe
Sa sœur Louise anticipe même les prochaines semaines avec une certaine fébrilité. Avec les vacances de la construction, on s’attend à avoir beaucoup monde. On est là pour ça!
, dit-elle en guise d'invitation aux visiteurs.
Au casse-croûte Le P'tit Snack de Sept-Îles, on observe le même engouement touristique. La propriétaire, Corine Leblanc, admet que la tâche en est devenue complexe.
Des fois le téléphone sonne, sonne et sonne. On le laisse sonner parce qu’on répond aux clients qui sont à la caisse.
Corine Leblanc, propriétaire du P'tit Snack.
Photo : Radio-Canada / Lambert Gagné-Coulombe
Gabrielle Méthot, copropriétaire du restaurant Les Gaspésiennes, est du même avis que ses collègues. Elle rappelle toutefois que les mesures sanitaires en place peuvent être à l'origine de certains défis.
Ça va super, super bien. Des fois il faut qu’on évacue un peu le monde, à cause de la COVID-19. Il y a trop de monde donc il faut en sortir
, relate Mme Méthot.
Gabrielle Méthot est copropriétaire du restaurant Les Gaspésiennes, à Sept-Îles.
Photo : Radio-Canada / Lambert Gagné-Coulombe
On est vraiment surprises de la quantité de monde qui veulent venir ici, c’est incroyable.
Tenez-vous le pour dit: il faudra peut-être faire preuve de patience dans les casse-croûtes de la Côte-Nord si vous désirez vous saler le bec.
Avec les informations de Lambert Gagné-Coulombe