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ArchivesVisites au fil du temps de sites touristiques autochtones

Centre d'interprétation du site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha à Saint-Anicet en Montérégie.

Centre d'interprétation du site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha à Saint-Anicet en Montérégie.

Photo : Radio-Canada / René Saint-Louis

Radio-Canada

Certains territoires des communautés autochtones possèdent des lieux touristiques qui enchantent celles et ceux qui prennent le temps de les visiter. Des reportages de Radio-Canada nous amènent au fil du temps dans quelques-uns de ces endroits.

Marcher sur le chemin de la réconciliation

C'est un lieu touristique qui pourrait faciliter la réconciliation entre Autochtones et Blancs.

Téléjournal, 20 août 1997

Le 14 octobre 1999, le journaliste Guy Rosa présente un reportage au Montréal ce soir, animé par Pascale Nadeau, sur le développement du site archéologique autochtone Droulers-Tsiionhiakwatha.

1000 visages, un pays

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1000 visages, un pays

Quelques années auparavant, un fermier de Saint-Anicet, qui avoisine la réserve des Mohawks d’Akwesasne, a trouvé sur sa terre un objet mystérieux. Des archéologues informent alors François Droulers que cet objet s’appelle une herminette. Le peuple des Mohawks qui habite sur ces territoires l’utilisait en pelleterie pour nettoyer les peaux des animaux.

De fouilles archéologiques ont par la suite dévoilé qu’il existait au 15e siècle un village mohawk sur ces terres. Ce dernier était constitué de 10 maisons longues et logeait 500 habitants. Le site se révèle extrêmement riche en artéfacts.

Les autorités de la municipalité régionale de comté du Haut-Saint-Laurent et la Corporation Les Aventuriers de L’Archéologie décident de reconstituer ce village dans l’espoir d’en faire une attraction touristique. Un élément original de cette reconstitution est que la communauté mohawk a été sollicitée pour participer au projet.

La Corporation Les Aventuriers de l’Archéologie l’a invitée en tant que partenaire minoritaire dans la gestion et la propriété des artéfacts du site. Joyce Mitchell, du Conseil de la nation mohawk d’Akwesasne, estime que c’est une excellente initiative. Elle affirme que la création d’un tel site touristique pourrait contribuer à une meilleure compréhension des cultures autochtones par les Blancs et élargir le chemin de la réconciliation entre les différents peuples du Canada.

Trouver l’harmonie intérieure

Nous espérons que le public comprendra davantage les Amérindiens de la Saskatchewan et qu’il partira avec un sentiment de paix et d’harmonie intérieures.

Une citation de Theresa Hohne, 1995

Le parc national Wanuskewin, près de la ville de Saskatoon, a la particularité d’être géré par des membres des Premières Nations.

Le journaliste Roger Léveillée s’y est rendu pour en savoir plus.

Autostop, 23 décembre 1995

Son reportage présenté dans l’émission Autostop le 23 décembre 1995 nous révèle ce coin de l'ouest du Canada.

Wanuskewin signifie vivre en harmonie en cri. Le parc national permet l’interprétation de la vie des Amérindiens des plaines qui peuplent cette région du Canada depuis plus de 8 000 ans.

Comme sur le site de Droulers-Tsiionhiakwatha, le parc national de Wanuskewin regorge d’éléments archéologiques. Un des interprètes du parc national, Vance MacNab, nous indique qu’il existait 19 sites habités dans la région avant l’arrivée des Européens.

On retrouve par ailleurs 13 couches historiques distinctes d’habitation du lieu. La sixième est particulièrement riche en artéfacts culturels comme de la poterie ou des armes.

Le parc Wanuskewin constitue une part importante de l’héritage culturel et spirituel des Premières Nations des plaines. Le visiter, espèrent ses gardiens, peut amener la paix et l’harmonie intérieures.

Savourer le meilleur poisson du monde

Selon certains pêcheurs, l’omble chevalier, une truite vivant dans les eaux arctiques, serait le plus savoureux poisson du monde.

Téléjournal, 20 août 1997

Le journaliste Paul Toutant s’est rendu dans le territoire inuit du Nunavik avec deux Québécois qui ont payé 3500 dollars chacun pour une semaine de pêche à l’omble chevalier. Son reportage est présenté le 20 août 1997 au Téléjournal qu’anime ce soir-là Céline Galipeau.

Richard et Michel Sasseville se retrouvent sur la rivière Arno dans la baie d’Ungava. On a beau être en plein été, l’océan est parsemé d’icebergs gros comme le pont Jacques-Cartier de Montréal. L’eau y est si froide qu’on meurt en moins de cinq minutes si on a la malchance d’y tomber.

Pour ne pas arranger les choses, la rivière Arno est remplie de rapides si dangereux qu’il faut un guide inuk expérimenté pour leur échapper. Tous ces obstacles ne font cependant pas peur à Richard et à Michel Sasseville. La pêche à l’omble chevalier les envoûte.

Apparenté au saumon, l’omble chevalier constitue un adversaire avec une combativité toute particulière et qui nécessite des techniques de capture adaptées. La récompense est cependant bien grande quand un guide inuk met dans votre assiette un filet d’omble chevalier aromatisé au citron et accompagné de morceaux d’oignons.

L’accueil chaleureux des Inuit, qui sont responsables de la pourvoirie, ne fait qu’ajouter au charme de l’endroit.

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