ArchivesLes semis du printemps : jardiner à l’intérieur
Au printemps, certains semis doivent être repiqués dans des contenants plus grands, une opération délicate.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le jardinage gagne en popularité. Certains commencent à jouer dans la terre avant l’arrivée des beaux jours en réalisant leurs propres semis de fleurs et de légumes. À travers nos archives, découvrez quelques conseils pour réussir cette première étape vers des plants prolifiques.
Planter et arroser selon les contenants utilisés
Comme tous les êtres vivants, les plantes sont plus fragiles lors de leurs premiers jours.
À La semaine verte du 27 février 1983, le populaire horticulteur Jean-Claude Vigor donne quelques trucs pour réussir de bonnes germinations à l’intérieur.
La semaine verte, 27 février 1983
En compagnie de l’animateur Yvon Leblanc, il commence par présenter différents types de contenants pour les semis.
L’arrosage devra s’adapter en fonction du contenant. Une caissette de plastique nécessitera moins d’arrosage qu’un contenant en fibre pressée.
On plante en fonction de la caissette et non du paquet de semences, car les graines doivent être espacées d’au moins un centimètre. Les graines qui restent dans le sachet pourront être conservées entre deux et trois ans.
La plupart des graines lèvent aujourd’hui à 100 % alors il n’est pas nécessaire d’en mettre une grande quantité.
L’horticulteur recouvre ses graines de vermiculite. En 1983, Jean-Claude Vigor estime qu’il est important d’arroser avec du fongicide pour éviter les maladies fongiques et la fonte des semis.
Comme fongicide naturel, on peut utiliser la sphaigne, la cannelle ou des infusions de camomille ou de gingembre.
Finalement, pour que les jeunes plants ne poussent pas en orgueil
, il leur faudra beaucoup de lumière. Le repiquage peut se faire dès l’apparition des deux premières feuilles.
Le repiquage des plants, une opération délicate
Au Montréal Ce soir du 22 mars 2001, le journaliste Gilles Payette visite les serres Louis-Dupire. À cette époque, les 52 serres situées au nord du Jardin botanique de Montréal fournissent toute la métropole en plantes et en fleurs.
Montréal ce soir, 22 mars 2001
Les 1,1 million de plantes doivent être prêtes pour la fin mai. C’est à ce moment qu’on commencera à les installer à l’extérieur, explique le journaliste.
Si la plantation se fait mécaniquement, il en va tout autrement du repiquage.
Après environ six semaines en terre, les semis sont replantés dans des pots plus grands. Une opération délicate pour ne pas abîmer les fragiles racines du plan.
Cette partie-là du travail ne peut pas être faite mécaniquement. Elle doit être faite manuellement par des mains expertes
, dit en riant une préposée aux serres.
Les serres Louis-Dupire formaient un vaste complexe d’une superficie de 2720 mètres carrés. De 1959 à 2006, elles ont produit les fleurs annuelles pour embellir la ville de Montréal.
Elles seront fermées en 2007 par l’administration du maire Gérald Tremblay pour des raisons budgétaires.