[MISE À JOUR] Blâme du Conseil de presse du Québec au sujet d'un article de Radio-Canada.ca
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Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le texte « Un délinquant sexuel fait ses travaux communautaires dans un organisme pour jeunes » était l'objet d'une plainte logée par M. René Bellemarre.
Dans une décision rendue le 1er octobre 2020 (Nouvelle fenêtre), le Conseil de presse du Québec a retenu un grief d'information inexacte. Dans sa version originale, notre texte affirmait à tort que le plaignant avait effectué ses travaux communautaires « à l'endroit même » où les actes reprochés avaient été commis. Or, il les a bel et bien réalisés au sein du Club d'haltérophilie de La Sarre mais dans un lieu différent.
Le Conseil a accueilli la plainte pour inexactitude, estimant qu'elle « change l'intérêt et la portée de cette nouvelle susceptible d'ébranler la confiance du public en la justice » . Il a également jugé que la modification apportée le lendemain de la publication était insatisfaisante puisque, estime le Conseil, d'autres passages du texte auraient aussi dû être modifiés, dans la foulée de la correction.
Radio-Canada a porté cette décision (Nouvelle fenêtre) en appel, le 18 décembre 2020.
[ MISE À JOUR EN DATE DU 13 MAI 2021 ]
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Dans une décision unanime (Nouvelle fenêtre), la commission d’appel du Conseil de presse du Québec a infirmé la décision du comité de plaintes sur le grief d’information inexacte, et annulé la sanction imposée. La commission dit notamment ceci :
[...] le comité des plaintes a omis de tenir compte des moyens qui étaient à la disposition du journaliste au moment où il a rédigé son reportage. En effet, le journaliste ne possédait que le document officiel de la Sécurité publique, une source crédible dans laquelle rien ne laissait transparaître que M. Bellemarre ait pu effectuer ses travaux communautaires ailleurs qu’au Club d’haltérophilie de La Sarre. La commission rappelle également que ce n’est pas parce qu’un média apporte des précisions dans un article qu’il y avait une faute déontologique au départ.