La patrouille équestre de la SQ débarque à Kitcisakik
Les enfants de la communauté de Kitcisakik ont pu admirer les chevaux.
Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Deux cavalières-patrouilleuses de l’équipe équestre de la Sûreté du Québec étaient de passage à Kitcisakik, mardi matin, pour rencontrer les membres de la communauté et échanger avec eux.
Cette activité de rapprochement et de sensibilisation s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale qui mènera aussi l’équipe équestre à Val-d’Or et Rouyn-Noranda au cours des prochains jours.
Selon le sergent Jean-Raphaël Drolet, porte-parole de la SQ, la patrouille équestre vient remplir son mandat communautaire avec une telle tournée de visibilité.
Les policières à cheval en ont profité pour rafraîchir leurs bêtes.
Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard
On veut aller dans des endroits où on a la chance de rencontrer des gens et d’établir un lien privilégié avec eux, explique-t-il. On était venus à Kitcisakik à la deuxième année du programme et on avait vu une excellente réaction des jeunes. On a voulu répéter l’initiative. Pour nous, c’est un outil supplémentaire pour nous rapprocher des gens et établir un lien de confiance.
Intervention policière
Lancée comme un projet-pilote en 2017, l’équipe équestre de la SQ est devenue permanente l’an dernier. Elle se compose de huit cavaliers, qui sont appelés à intervenir aux quatre coins du Québec.
Au-delà du volet communautaire, les chevaux ont un rôle d’intervention policière, notamment en participant à du contrôle de foule lors d’événements majeurs ou encore pour de la patrouille pure et simple dans un centre-ville.
Les chevaux sont là pour les citoyens, précise la sergente Emmanuelle Groleau. On fait de la patrouille, on répond aux appels et on fait des interventions. L’objectif est de faire notre travail de policier, mais à cheval.
L'escouade équestre de la Sûreté du Québec.
Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard
La sergente ajoute que la présence des chevaux permet aussi un meilleur contact entre citoyens et policiers.
On veut rencontrer la population, mais le véhicule de patrouille crée une barrière avec le citoyen. Les chevaux sont aimés. Les gens sont attirés par l’animal et ça nous permet d’échanger sur des problématiques vécues. Ça crée de beaux moments, de belles rencontres
, souligne-t-elle.