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Saint-Laurent de Grandin, une communauté riche en histoire et en miracles

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Sans jamais avoir été un territoire densément peuplé, le village de Saint-Laurent de Grandin est tout de même une communauté riche en histoire.

Photo : Autre banques d'images / Alexandre Lauzon

Radio-Canada

Situé à une douzaine de kilomètres à l’est de Duck Lake, le village de Saint-Laurent de Grandin est considéré aujourd’hui comme l’un des sites les plus importants du patrimoine religieux des habitants francophones, mais aussi de la communauté métisse en Saskatchewan.

L’histoire derrière cette la communauté saskatchewanaise de Saint-Laurent de Grandin trouve ses premières racines à une époque où les Métis y élevaient les bisons, indique d’entrée de jeu l’historien fransaskois Laurier Gareau.

Vers 1868, en voyant que le bison allait disparaître, les Métis décident d’abandonner leur campement d’hiver à la Petite Ville, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Laurent de Grandin, pour établir une communauté permanente dans le petit village.

Ce dernier n’est jamais devenu très peuplé, mais il s’est tout de même avéré suffisamment important pour devenir un centre spirituel et éducatif important pour les Métis de la région.

Onésime Dorval, figure marquante de l’enseignement

Dans le milieu de l’éducation, l’une des figures de proue à Saint-Laurent de Grandin est Onésime Dorval, la première instructrice enregistrée en Saskatchewan, note Laurier Gareau.

En 1883, lorsque deux couvents sont créés dans la région, l’enseignante quitte alors la petite communauté de Saint-Laurent de Grandin pour se diriger vers Battleford. Puis, désireuse de poursuivre l’éducation des francophones et des Métis ailleurs qu’à Battleford, elle quittera en 1897 afin de revenir tout près du village, cette fois-ci à Batoche.

Sa contribution importante en éducation dans la province a d’ailleurs incité l’Association des enseignants et des enseignantes du Conseil des écoles fransaskoises à reconnaître son travail essentiel en remettant chaque année le prix Onésime Dorval à un membre du personnel qui s’est distingué pour son engagement et l’excellence de son enseignement.

La grotte actuelle à Saint-Laurent de-Grandin.

La grotte à Saint-Laurent de-Grandin.

Photo : Archives de la Saskatchewan

Le miracle de 1883

Il est impossible de parler de l’histoire de Saint-Laurent de Grandin sans aborder celle du miracle de 1883, survenu tout juste avant la résistance des Métis la même année, rappelle l’historien fransaskois.

À l’époque, un Métis influent du nom de Charles Nolin, fait appel au père Fourmond, à Saint-Laurent de Grandin, pour trouver un remède pour sa femme, Rosalie Nolin, atteinte d’une maladie de l’estomac depuis plus de 10 ans.

Charles Nolin promet à ce moment au père Fourmond que, s’il est en mesure d’aider sa femme, il paiera une statue tout près de la grotte près du village. Finalement, le 16 décembre 1883, Rosalie Nolin est guérie au terme d’une neuvaine à Notre-Dame de Lourdes.

Une histoire similaire attendra également le frère Célestin Guillet dix ans plus tard alors qu’il découvre lui aussi la petite grotte construite tout près d’une source d’eau et guérie miraculeusement d’une maladie.

Ces deux événements ont entraîné la communauté à organiser, le 16 juillet 1905, le premier pèlerinage à Notre-Dame de Lourdes. Un périple qui représente depuis, une tradition annuelle.

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