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ArchivesInternet, la révolution virtuelle

Écran d'ordinateur qui montre un site web dans un navigateur qui renseigne sur la conception d'une page web.

Avez-vous déjà conçu une page web personnelle?

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Vous souvenez-vous du bruit de votre premier modem? Le monde a bien changé depuis le milieu des années 1990, quand le grand public s'initiait à Internet. Retour en archives sur la découverte au Québec de ce nouveau moyen de communication.

Au Québec, de multiples expériences ont été tentées, tant en éducation qu'en santé et en gouvernance, pour faire entrer la population dans ce qu’on appelait alors « l’autoroute de l’information ».

Dès 1995, le premier ministre Jacques Parizeau prend en charge ce dossier et annonce plusieurs mesures pour donner l’accès aux citoyens au réseau informatique.

Les enfants sont la maison en raison de la pandémie de COVID-19. Comment les parents peuvent-ils les aider avec leurs travaux scolaires?

On est sept millions, il faut se brancher!, déclare Jacques Parizeau dans ce reportage au bulletin de nouvelles Montréal ce soir du 26 juillet 1995.

Le premier ministre du Québec — qui porte également le chapeau de ministre de la Culture et des Communications — souhaite que son gouvernement devienne un utilisateur modèle d’Internet.

Les ministères et organismes publics seront désormais reliés à l’autoroute électronique.

Pour offrir un accès le plus large possible à tous les Québécois, le gouvernement annonce qu'il connectera aussi les écoles et les bibliothèques publiques de la province.

Le premier ministre qui vient tout juste lui-même de se brancher à l'Internet a l'intention de garder le leadership sur l'autoroute, affirme la journaliste Louise Lafontaine dans son reportage.

Chacun veut sa page personnelle

S'il est de plus en plus possible de naviguer dans les bibliothèques et les écoles, plusieurs Québécois préfèrent expérimenter Internet à la maison et même, se créer des pages personnelles.

Les fournisseurs d'accès Internet, dont Sympatico, CAM Internet et Vidéotron, proposent à leurs clients un espace personnel gratuit sur le web avec leur abonnement.

Sur la toile, on voit foisonner des sites web plus ou moins bien faits, plus ou moins intéressants.

Les enfants sont la maison en raison de la pandémie de COVID-19. Comment les parents peuvent-ils les aider avec leurs travaux scolaires?

À l’émission Branché du 14 décembre 1996, le journaliste Jean-Hugues Roy s’entretient avec un internaute qui a conçu une page web originale sur le mauvais goût des Québécois.

Pierre Arpin, chimiste de profession, a appris à coder en HTML afin de construire un temple de la « kétainerie » sur le web.

Son site compte une quinzaine de sections dans lesquelles il répertorie des comportements et des personnalités qu'il juge comme « kétaines ».

En six mois, son site a reçu près de 8000 visiteurs, un nombre impressionnant à l’époque pour une page personnelle.

Besoin d’attention ou besoin d'expression, les sociologues se pencheront sans doute encore longtemps sur le phénomène des pages personnelles.

Au début des années 2000, elles seront d’ailleurs remplacées par le blogue qui prend la forme d’un journal personnel daté que les internautes peuvent commenter.

Jaser dans le cyberespace

Vous souvenez-vous de votre premier clavardage ou « chat », comme on l’appelait dans les premiers temps?

Rapidement, Internet fait exploser les façons d'échanger en direct. Artistes, politiciens et autres personnalités publiques deviennent soudainement beaucoup plus accessibles.

Afin d’initier le public au clavardage, l’émission Branché organise d’ailleurs des cyberrencontres avec des personnalités de Radio-Canada.

Les enfants sont la maison en raison de la pandémie de COVID-19. Comment les parents peuvent-ils les aider pour leurs travaux scolaires?

L’animateur de La Facture Gilles Gougeon tente l’expérience pour une première fois à l’émission Branché du 28 septembre 1997.

Accompagné du chroniqueur Stéphane Éthier, il répond en direct aux questions des internautes au cours d’une session de clavardage sur mIRC.

Tout le monde parle en maintenant! , s’exclame le journaliste un peu dépassé.

N'ayez crainte, le chat c'est beaucoup moins compliqué qu'on pense, lui assure le chroniqueur de Branché. Pour suivre le fil des conversations qui s’entrecroisent, il faut écrire vite, souligne-t-il.

IRC, dont les trois lettres signifient Internet Relay Chat, est un réseau qui retransmet des échanges en direct entre internautes sur différents canaux, dont celui de Branché.

Outre le clavardage, de nombreuses messageries instantanées voient le jour au même moment.

Lancé en 1996, ICQ (phonétiquement « I seek you » ou « Je te cherche ») est un des pionniers de ces logiciels. Et ce genre d'échanges est très prisé des adolescents à travers l'Amérique du Nord.

Ce qui étonne au départ, c'est qu'il y a plein de monde, mais on ne voit personne et on n'entend personne, conclut Gilles Gougeon à la fin de l’exercice. Ça ne remplacera jamais prendre un verre avec un ami, prédit-il.

Pour ce qui est prochaine invitée de la session de clavardage, Stéphane Éthier annonce que ce sera Véronique Cloutier, animatrice du nouveau jeu télévisé La tête de l’emploi.

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