•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Coronavirus : l'Ontario élargit sa surveillance

Une femme portant un masque sanitaire marche dans une rue du quartier chinois de Toronto.

Les tests de détection du coronavirus passent par deux laboratoires : d'abord le provincial, puis le national, situé à Winnipeg.

Photo : La Presse canadienne

Radio-Canada

La santé publique en Ontario attend les résultats de tests sur 62 individus ayant possiblement contracté le coronavirus dans le cadre d'une surveillance élargie. Jusqu'à maintenant, trois cas d'infection ont été confirmés dans la province.

Le médecin hygiéniste en chef de l'Ontario, le Dr David Williams, explique que par mesure de précaution, la santé publique administre le test à plus de voyageurs.

Par le passé, seuls les Ontariens ayant des symptômes comme la toux ou la fièvre et revenant de la province chinoise de Hubei, où est située la ville de Wuhan, qui est au coeur de la pandémie du virus 2019-nCoV, étaient testés.

Désormais, le test de dépistage peut aussi être offert à un patient qui a voyagé en Chine et qui s'inquiète d'avoir possiblement été en contact rapproché là-bas avec une personne infectée.

On préfère être plus prudents que moins.

Une citation de David Williams, hygiéniste en chef de l'Ontario

Coronavirus : la situation en Ontario

Consulter le dossier complet

Une représentation du coronavirus.

Le Dr Williams incite les voyageurs préoccupés à appeler la santé publique pour obtenir des conseils.

Tous les patients faisant l'objet d'une enquête sont à l'hôpital ou en isolement à domicile, précise l'hygiéniste provinciale adjointe, la Dre Barbara Yaffe. Ils doivent recevoir des résultats négatifs à deux tests menés à 24 heures d'intervalle pour sortir de la quarantaine, ajoute la Dre Yaffe.

Aucun des passagers du vol CZ311 de China Southern à bord duquel un couple malade du Grand Toronto était revenu de Chine le mois dernier ne figure parmi les cas potentiels actuellement en évaluation, confirme la santé publique.

Quant au couple et à l'étudiante de London qui ont été infectés, ils se rétablissent de la maladie à la maison, où ils demeurent en isolement.

Le Dr Williams répète que le risque d'infection pour les Ontariens demeure faible. Le Dr Michael Gardam de l'Hôpital Humber River de Toronto va encore plus loin.

Le risque actuellement pour le public à Toronto et au Canada est nul. Dans tous les pays où le coronavirus a été importé [de la Chine], rien n'indique qu'il se propage au sein de la communauté.

Une citation de Michael Gardam, spécialiste de l'Hôpital Humber River

Quittez la Chine, dit Ottawa

Un premier vol organisé par Ottawa pour évacuer des ressortissants canadiens coincés à Wuhan y a atterri, jeudi. Sa destination finale : la base militaire de Trenton, en Ontario, où les passagers seront placés en quarantaine durant 14 jours.

Le ministre fédéral des Affaires étrangères, Louis-Philippe Champagne, a aussi enjoint, mercredi, tous les Canadiens se trouvant actuellement en Chine pour un « voyage non essentiel » à quitter le pays.

Air Canada et British Airways notamment ont suspendu leurs vols vers la Chine, mais nombre de transporteurs chinois continuent à voler entre le Canada et les villes chinoises de Shanghai, Pékin et Guangzhou.

Contrairement aux États-Unis, le Canada n'a pas imposé de restrictions pour l'instant sur les vols en provenance de la Chine.

Selon le microbiologiste et professeur à l'Université d'Ottawa Marc Desjardins, le gouvernement Trudeau a adopté la bonne approche.

Fermer les frontières tel que fait par les États-Unis ne fonctionne pas. L'expérience du H1N1, SRAS et autres éclosions où de telles mesures ont été mises en place montre qu'elles ne retardent l’inévitable que par quelques jours.

Une citation de Marc Desjardins, microbiologiste

Il ajoute que les interdictions de déplacements peuvent inciter des patients à « cacher les symptômes et rendre la tache d'identifier les personnes à risque plus difficile et peut aussi précipiter l'éclosion ».

Les mesures que nous avons en place pour dépister les cas devraient suffire, selon le spécialiste.

Avec les informations de CBC News

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Ontario

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Ontario.