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Le coronavirus pourrait « légèrement » ralentir l’économie canadienne

Des commerces et restaurants du quartier chinois de Toronto.

Des commerces et restaurants du quartier chinois de Toronto.

Photo : Radio-Canada / Julie-Anne Lamoureux

L’éclosion du coronavirus pourrait atténuer le tourisme, les sorties et la demande chinoise de produits canadiens, entre autres, mais l’ampleur de ces effets dépendra de l’évolution de cette maladie au cours des prochaines semaines.

C’est une saison de voyage et de consommation. Maintenant, les Chinois ne dépensent pas d’argent. Si la quarantaine [à Wuhan, en Chine] continue au-delà du mois de janvier, au-delà des Fêtes, ça va diminuer la demande des produits qui viennent du Canada, comme le pétrole, affirme l’économiste Rebekah Young de la Banque Scotia.

Une pandémie semblable au SRAS, qui avait frappé le Canada en 2003, entraînerait une contraction d’un peu plus de 0,1 % du PIB canadien d’ici la mi-2020, selon son plus récent rapport.

Même s’il n’y a pas de pandémie au Canada, il y aura un impact ici.

Une citation de Rebekah Young, économiste à la Banque Scotia

L’économie mondiale avait perdu 40 milliards $ US en 2003, après les ravages du SRAS, selon une étude (Nouvelle fenêtre) des Instituts nationaux de la santé des États-Unis.

Rebekah Young, économiste à la Banque Scotia

Rebekah Young, économiste à la Banque Scotia

Photo : Radio-Canada / Philippe de Montigny

Coronavirus : la situation en Ontario

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Une représentation du coronavirus.

La peur est un important facteur de risque à considérer, croit Mme Young, d’autant plus que la désinformation circule déjà sur les médias sociaux. L’économiste affirme que bien des Torontois qui ont encore la crise de SRAS gravée dans leur mémoire sont particulièrement sensibles à cette nouvelle épidémie mondiale.

Certains, par exemple, pourraient choisir d’éviter les restaurants ou les commerces chinois, même à des milliers de kilomètres du lieu d'origine de l’éclosion du coronavirus.

La communauté d’affaires chinoise aux aguets

Jin Ma gère le restaurant chinois Gold Stone Noodle, en plein coeur du quartier chinois de Toronto. Elle affirme que l’achalandage n’a pas trop diminué pour l’instant, mais qu’elle reçoit aussi plus de commandes à emporter.

Qui sait ce qui se passera dans les prochains jours?

Une citation de Jin Ma, gérante du restaurant Gold Stone Noodle
L'entrée d'un restaurant chinois, Gold Stone Noodle Restaurant.

Le restaurant Gold Stone Noodle, dans le quartier chinois de Toronto.

Photo : Radio-Canada / Julie-Anne Lamoureux

Même son de cloche au restaurant vietnamien Bún Saigon, lui aussi situé dans le quartier chinois. Nos fidèles clients viennent toujours. Ils n’ont pas peur, affirme la propriétaire, Anne Duont.

Pour sa part, le président de l’Association économique de la communauté chinoise de Toronto, Evan Chau, dit que plusieurs événements ont été annulés dans le cadre des festivités du Nouvel An lunaire et que certains restaurants sont moins fréquentés depuis les derniers jours.

Un homme chinois vêtu d'une tenue traditionnelle jaune, à l'hôtel de ville de Toronto.

Evan Chau, président de l'Association économique de la communauté chinoise de Toronto.

Photo : Radio-Canada

M. Chau se veut toutefois rassurant : tant que les autorités de santé publique canadiennes savent comment contenir l’épidémie et que le risque de propagation du virus reste bas au Canada, il ne voit pas de raison de paniquer.

Je ne crois pas qu’il y ait un grand impact à ce stade-ci, dit-il.

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