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ArchivesCélébrer Noël chez les soldats canadiens lors de la Seconde Guerre

Des soldats souriants ouvrent un cadeau de Noël.

Distribution de cadeaux de Noël aux militaires en Belgique en 1944

Photo : Radio-Canada / Bibliothèque et Archives nationales du Canada

Radio-Canada

Au milieu des années 1940, les soldats canadiens qui participaient à la Seconde Guerre mondiale avaient parfois des permissions qui leur permettaient de rejoindre leur famille pour Noël. D'autres devaient rester au front malgré les festivités. Nos journalistes et correspondants de guerre sont allés à la rencontre de ces deux groupes de militaires.

Une permission pour fêter Noël

Dans ce reportage radio du 15 décembre 1944, l’animateur Roger Baulu assiste à l’arrivée de nombreux militaires canadiens de retour d’Italie pour venir célébrer Noël avec leurs familles.

Train à vapeur des années 1940 avec un père Noël grimpé dessus.

Arrivée d’un groupe de militaires à la gare Bonaventure, 15 décembre 1944 (audio)

Photo : Radio-Canada

Sur le quai de la gare, la fébrilité est palpable.

Mes chers auditeurs, les microphones de Radio-Canada sont installés sur la plateforme de la gare. La puissante locomotive précède un convoi dans lequel ont pris place des militaires de Montréal, de Québec, de toutes les provinces du Canada. […] Vous devinez ce qui va se passer.

Une citation de Roger Baulu

À l’intérieur de la gare, des femmes et des enfants attendent leur mari, leur frère ou leur père qu’ils n’ont pas vu depuis cinq années.

Roger Baulu commente l’entrée des militaires dans la gare au son de la fanfare. Les hommes sont acclamés, embrassés et chéris.

L’animateur s’entretient avec plusieurs soldats afin de recueillir leurs impressions et de rendre compte de l’atmosphère qui règne à la gare Bonaventure en ce jour de retrouvailles.

Léo Minier, soldat du régiment de Trois-Rivières, revoit sa femme et ses trois filles de 12, 10 et 8 ans. Il ne les a pas vues depuis cinq ans.

Elles m’ont reconnu, moi je ne les ai pas reconnues. […] Ça en fait trop, on ne peut pas dire ce que ça fait.

Une citation de Léo Minier

Marc Pinard, du Royal 22e Régiment, appartenant au corps médical à la suite d'une blessure, n’est pas marié. L’animateur lui demande s’il a rencontré des Italiennes, mais le soldat répond en riant qu’il avait très peu de temps libre pour sortir et faire des rencontres en Italie.

Le troupier Meunier vient rejoindre ses sœurs à la gare. Durant son séjour en Europe, il a subi un choc nerveux. L’année précédente à Noël, il participait à la bataille d’Ortona dans le cadre de la campagne d'Italie. Aucune trêve n’avait été observée à ce moment, et les combattants allemands ont continué à larguer des bombes.

Ils ont fait une attaque le matin de Noël et durant la nuit de Noël, ils nous ont envoyé des petits "cadeaux".

Une citation de Léo Meunier

Noël sous les bombes

Le 25 décembre 1943, pour la première fois de la guerre, les soldats canadiens passent Noël sur la ligne de feu.

Quatre soldat canadiens qui regardent leurs cadeaux de Noël.

Reportages de guerre, 25 décembre 1943 (audio)

Photo : Radio-Canada

Lors de la bataille d’Ortona en Italie dont fait mention le soldat Meunier, le correspondant de guerre Marcel Ouimet est sur le terrain.

Les canons ont tonné toute la journée, surtout du côté des Allemands qui savaient que nos gars respectaient le plus possible le jour de Noël.

Une citation de Marcel Ouimet, journaliste

Les membres du corps médical (infirmiers, brancardiers) ainsi que les cuisiniers entonnent le Holy Night, un touchant chant de Noël, pour les blessés dans un hôpital de guerre.

Dans l’angle de la chambre, un immense sapin et des banderoles courant de mur en mur pour ajouter à l’atmosphère. Nos solides gaillards temporairement hors de combat ne cachaient pas leur joie.

Une citation de Marcel Ouimet

La bataille d'Ortona s'échelonnera sur un mois et fera 2 300 victimes canadiennes.

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