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ArchivesDepuis un siècle, les Canadiens à l’avant-garde du combat contre le diabète

Photo de Frederick G. Banting et d'une médaille célébrant le prix Nobel de médecine que le médecin canadien a obtenu en 1923.

C'est en 1921 que Frederick G. Banting et John James Rickard MacLeod découvrent l'insuline, qui demeure un élément essentiel dans la lutte contre le diabète.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

En 1923, le prix Nobel de médecine était décerné à deux scientifiques de l'Université de Toronto, Frederick G. Banting et John James Rickard MacLeod, pour leur rôle dans la découverte de l'insuline pour combattre le diabète. Des reportages présentés à Radio-Canada montrent le rôle important joué par plusieurs Canadiens depuis 1923 dans la lutte contre cette maladie.

Des Canadiens à l’avant-garde pour combattre le diabète

La communauté médicale canadienne est depuis longtemps à l’avant-garde du combat contre le diabète.

L'animateur Charles Tisseyre et la réalisatrice Emmanuelle Sauriol nous racontent comment le Canadien Frederick G. Banting a découvert l'insuline.

Le 29 novembre 1998, l’animateur Charles Tisseyre de l’émission Découverte et la réalisatrice Emmanuelle Sauriol nous rappellent l’exploit du médecin et pharmacologue canadien Frederick G. Banting.

En 1921, il réussit à contrecarrer le verdict, mortel à l'époque, du diabète de type 1.

Le génie du docteur Banting et de son assistant, Charles Herbert Best, est d’avoir trouvé comment apporter aux gens souffrant du diabète de type 1 l’hormone appelée insuline dont l’absence dans le corps humain provoque la maladie.

Les recherches de Banting et de Best sur l’insuline s'inspirent en partie des travaux du chimiste John James Rickard MacLeod sur l’action de l’insuline sur le métabolisme des glucides et sur son extraction.

Frederick G. Banting et John James Rickard MacLeod se verront conjointement décerner le prix Nobel de médecine en 1923.

Charles Herbert Best se voit cependant exclu de cette nomination. Cela déclenche une controverse.

Une maladie qui s’étend...

Interview de la journaliste Caroline Carel avec le docteur Jean-Louis Chiasson qui explique ce qu'est le diabète.

En 1982, la journaliste Caroline Carel interviewe l’endocrinologue Jean-Louis Chiasson, qui est le directeur du laboratoire de recherche sur le diabète de l'Université de Montréal.

Dans cette entrevue, présentée à l’émission Au jour le jour le 26 octobre 1982, le docteur Chiasson explique ce que sont les différentes formes, les causes et les symptômes qui accompagnent cette maladie.

Le docteur Chiasson souligne que le diabète frappe de plus en plus de gens.

Le nombre de malades croît de 6 % par année, ce qui fait que le taux de diabétiques double tous les 15 ans.

L’Organisation mondiale de la santé a par la suite confirmé la projection du docteur Chiasson.

Entre 1980 et 2016, selon un rapport de l’organisation onusienne, le nombre de diabétiques a quadruplé.

De ce nombre, il y aurait eu 2,3 millions de Canadiens atteints par le diabète et 880 000 Québécois.

422 millions de personnes souffraient du diabète en 2016.

Si ces gens constituaient un pays, ce dernier serait le troisième plus peuplé de la Terre.

… et que combattent des chercheurs albertains

6 juin 2000, les chercheurs albertains annoncent leur réussite. Tous leurs patients ont rangé leurs seringues. Plus d’injections, plus de comas.

Une citation de Marie-Reine Roy

Reportage de la journaliste Marie-Reine Roy et du réalisateur Denis Chamberland sur des recherches effectuées à l'Université de l'Alberta.

L’émission Découverte nous a aussi parlé de la percée médicale effectuée il y a un peu plus de 20 ans par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta à Edmonton.

C’est la journaliste Marie-Reine Roy et le réalisateur Denis Chamberland qui nous proposent d’explorer cette percée médicale le 29 avril 2001.

Ce qu’accomplit l’équipe dirigée par le docteur Ray Rajotte, c’est une transplantation dans le foie des diabétiques des cellules du pancréas qui fabriquent de l’insuline.

Avec cette greffe, les malades pourraient bientôt cesser d’avoir à s’injecter cette hormone.

Le reportage raconte comment l’équipe du docteur Rajotte a réussi à surmonter les difficultés liées à ce type de greffe.

Les cellules transplantées finissent par mourir et les chercheurs ignorent pourquoi.

Le docteur Rajotte décide alors de demander l’aide d’un spécialiste des rejets de transplantations, le docteur James Shapiro.

Ce dernier et un de ses collègues analysent les dossiers de 400 patients diabétiques transplantés.

Ils concluent que les coupables des rejets sont les médicaments antirejet à base de stéroïdes.

Ces derniers, utilisés pour protéger les reins, détruisent les cellules.

En partant de ces informations, l’équipe de chercheurs albertains réorganise les procédures de greffe.

Un nouveau cocktail de médicaments antirejet est inventé par le docteur Shapiro.

Par ailleurs, on utilisera des pancréas vivants plutôt que congelés pour extraire les cellules à transplanter.

On sélectionnera aussi des sujets moins gravement malades que précédemment, mais dont la vie est quand même rendue pénible par le diabète.

Le nouveau traitement est très risqué.

Deux des trois médicaments antirejet utilisés par le docteur Shapiro ne sont pas homologués en Amérique du Nord.

Il y a une possibilité qu’un patient développe un cancer lymphatique.

Malgré tout cela, l’équipe de l’Université de l’Alberta trouve huit patients idéaux qui consentent à affronter ces risques.

Le 6 juin 2000, elle annonce ses résultats.

Ses huit patients ont rangé leurs seringues.

Ils n’ont plus à s’injecter de l’insuline pour combattre le diabète.

La nouvelle de la découverte fait rapidement le tour des postes de télévision de la planète.

Les chercheurs canadiens continuent d’être à l’avant-garde du combat contre le diabète.

Par exemple, en 2014, une équipe de l’Institut de recherches cliniques de l’Université de Montréal a inventé un pancréas artificiel qui injecte automatiquement la bonne quantité d’insuline selon la glycémie des patients.

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