Une militante pour l’aide médicale à mourir réalise son souhait
Robyn Moro conteste la loi sur l'aide médicale à mourir.
Photo : CBC
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une des deux Britanno-Colombiennes qui contestent le cadre restrictif de la loi fédérale sur l'aide médicale à mourir a finalement pu avoir recours à la procédure.
Robyn Moro, une femme de 68 ans qui souffrait d’une forme agressive de la maladie de Parkinson, a pu mettre fin à sa souffrance avec l'aide d'un médecin.
Le cas de Robyn Moro continuera cependant de faire partie de la contestation constitutionnelle.
La loi est injuste et cruelle. En mémoire de Robyn, nous continuons le combat.
L’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique (BBCLA) soutient que le cas de Robyn Moro démontre bien les travers de la loi, plus spécifiquement la condition exigeant que la mort d’une personne doive être « raisonnablement prévisible » pour pouvoir avoir droit à l’aide médicale à mourir.
La femme de 68 ans souffrait de douleurs constantes en lien à la maladie de Parkinson, mais son médecin, Ellen Wiebe, avait déterminé en mars qu'elle n'était pas admissible à l'aide pour mourir parce qu'elle n'était pas proche de la mort.
La Dre Wiebe a cependant changé d'avis le mois dernier en raison d'une décision de la Cour supérieure de l'Ontario en juin. Le jugement a atténué les craintes des médecins d’une patiente de 77 ans qui avaient peur d’être poursuivis pour meurtre s’ils aidaient la femme, connue uniquement sous les initiales AB, à mettre fin à sa vie, alors que sa mort naturelle n'était pas imminente.
Le juge Paul Perell a statué que « raisonnablement prévisible » ne signifiait pas que la maladie devait être terminale ni que la mort devait être imminente ou susceptible de se produire dans un délai précis.
À la lumière de cette décision et avec l'accord d'un autre médecin, Mme Wiebe a aidé Robyn Moro à mettre fin à ses jours le 31 août.
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La maladie de Parkinson est un trouble dégénératif du système nerveux central. Cela a causé à Mme Moro une douleur insoutenable et permanente aux jambes, des nausées aiguës qui ont entraîné des hospitalisations à de nombreuses reprises ainsi que des tremblements qui secouaient tout son corps.
Sa situation était compliquée par le fait qu'elle était allergique à bon nombre des médicaments normalement prescrits pour les personnes dans son état de santé.
