Trois bonnes nouvelles liées à l’environnement!

Un texte de Guillaume Lepage et Félicia Latour

Cette semaine, MAJ te partage pas une seule bonne nouvelle, mais trois! 

1) La déforestation de l’Amazonie continue de diminuer au Brésil

Entre janvier et juin, le déboisement dans la région a baissé de 33,6 % par rapport à la même période l’an dernier.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, en poste depuis six mois, a promis la fin du déboisement illégal d’ici 2030.

Il y a toujours de la déforestation, notamment en raison de l’agriculture intensive, de l’élevage de bétail, de l’exploitation de ressources naturelles et des feux de forêt.

Mais selon des groupes environnementaux, ça reste une bonne nouvelle, parce que l’Amazonie joue un rôle important si on veut limiter le réchauffement de la planète.

2) 240 000 arbres de plus sur l’île de Pâques

Tu connais peut-être l'île de Pâques pour ses statues moaïs emblématiques.

Sur cette petite île polynésienne au milieu du Pacifique, beaucoup de gens veulent freiner l’érosion (la dégradation du sol) et restaurer une partie de l’écosystème perdu de l’île. (L’érosion touche 90 % de l’île et il y a des arbres sur moins de 5 % de son territoire.)

Pour ce faire, le gouvernement chilien (à qui appartient l’île) va financer la plantation de plus de 240 000 arbres sur une période de deux ans. Il s’agit d’abord de planter des aitos, une espèce d’arbres qui permet la récupération des sols, suivis par des arbres indigènes comme le purau et des palmiers du Chili.

Le projet qui a déjà commencé (et qui va durer deux ans) concerne environ 6 % de la superficie de l’île, qu’on appelle aussi Rapa Nui.

3) Le grand nettoyage de la Seine

Depuis 1923, il est interdit de se baigner dans le fameux fleuve à Paris, capitale de la France (on y trouve des bactéries mauvaises pour la santé).

Mais l’été prochain, lors des Jeux olympiques, on veut organiser des compétitions de natation directement dans la Seine.

Pour ce faire, la Ville de Paris est en train de construire un gros réservoir pour récolter l’eau de pluie et éviter qu’elle vienne polluer la Seine lors de fortes pluies. Quand il pleut beaucoup, les égouts débordent et les eaux usées finissent dans le fleuve.

Pour le public général, la Ville de Paris a l’intention de permettre la baignade à trois endroits précis du fleuve en 2025.