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Aujourd’hui, en bref

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    • Des étudiants sont assis avec du ruban adhésif sur la bouche et une main dans les airs, sur la place du Panthéon à Paris.

      PHOTO : Getty Images / AFP / VICTORIA VALDIVIA

      International

      Le mouvement étudiant pro-Gaza se répand dans le monde

    • Une femme utilise un porte-voix pendant que des étudiants et d'autres manifestent dans un campement de protestation.

      PHOTO : Reuters / Leah Millis

      Après avoir pris d’assaut des dizaines de campus américains, le mouvement en soutien au peuple palestinien a commencé à se propager dans les universités d’Europe et d’Australie. Les étudiants demandent à leurs universités de couper tous leurs liens avec les établissements scolaires israéliens et de cesser d’investir dans des entreprises accusées d’alimenter la guerre.

    • En France, en Italie et au Royaume-Uni

      À Paris, jeudi, des étudiants de la Sorbonne ont organisé un rassemblement pro-Palestine au Panthéon, tandis que d’autres ont bloqué l’accès à l’université Sciences Po. Des mobilisations ont également eu lieu dans les derniers jours sur des campus du Royaume-Uni et de l’Italie.

    • Des étudiants se tiennent aux côtés de tentes et de drapeaux palestiniens devant l'université.

      En Australie, des étudiants ont installé des campements pour Gaza sur les terrains des universités de Melbourne et de Sydney.

      PHOTO : Facebook / Students for Palestine - Sydney Uni

    • Interventions controversées

      Des dizaines d'étudiants sont debout devant une barrière près de laquelle des policiers interdisent l'accès au site.

      PHOTO : Getty Images / AFP / JOSEPH PREZIOSO

      Du côté des États-Unis, quelque 100 manifestants propalestiniens ont été interpellés samedi matin à l’Université Northeastern, à Boston, où les policiers ont défait un campement. Plusieurs interventions musclées des forces policières dans des campus américains, à la demande des directions d’établissements, ont fait l’objet de vives critiques au cours des dernières semaines.

    • Dans un nombre croissant de campus universitaires à travers le pays, les étudiants manifestent et installent des campements de tentes sur le terrain des universités pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza.

      L’épicentre du mouvement se trouve à l’Université Columbia, à New York. Vendredi soir, le Sénat de l’établissement a voté pour la création d’un groupe de travail afin d’évaluer la gestion des tensions sur le campus par la direction.

      PHOTO : Getty Images / Stephanie Keith

    • Des mobilisations ont aussi eu lieu dans des universités prestigieuses comme :

      • Harvard
      • Yale
      • Princeton
    • Craintes pour la sécurité

      De nombreux étudiants israéliens ont écrit aux directions d’universités, affirmant ne pas se sentir en sécurité sur leur campus. Khymani James, une figure de proue du mouvement propalestienien à l’Université Columbia, a été banni de cet établissement en raison d’une vidéo qu’il a publiée sur les réseaux sociaux en janvier dernier, dans laquelle il déclarait que les « sionistes ne méritent pas de vivre ».

    • Techno

      4 questions clés sur le nouveau robot de Meta

      Une demi sphère pourpre, avec l'écriteau «Meta AI» au dessus.

      PHOTO : Meta

    • Mark Zuckerberg, PDG de Meta, lors d'une conférence sur l'IA le 27 septembre 2023.

      PHOTO : Reuters / Carlos Barria

      Il est arrivé dans l’application Messenger avec le message « Demandez ce que vous voulez à Meta AI ». C’est le nouveau robot conversationnel du géant des réseaux sociaux, qui le présente comme « l’assistant d'intelligence artificielle (IA) le plus intelligent [...] en accès libre ».

    • Une femme tient en main un téléphone intelligent.

      PHOTO : iStock

      Meta AI est aussi sur Facebook, Instagram, WhatsApp et sur le site meta.ai, mais son français n’est pas encore au point. Il est capable de chercher sur Google et sur Bing, et il est censé générer de meilleures réponses et des images plus vite que ses semblables comme ChatGPT. Marie-Jean Meurs, professeure d’informatique à l'Université du Québec à Montréal spécialisée en IA, a répondu à nos questions.

    • Q. Quelle est la différence entre Meta AI et ChatGPT?

      R. Les technologies sont les mêmes, elles s'appuient toutes les deux sur de gros modèles de langues. En revanche, la diffusion diffère : contrairement au modèle de ChatGPT, celui de Meta est en code ouvert. On ne sait cependant pas exactement quels contenus ont été utilisés pour l'entraîner.

    • Quand le code source d’un logiciel est « ouvert » ou « libre », il est possible d’y accéder gratuitement, de le modifier et de le redistribuer. Meta a dit ouvrir son code pour « lancer la prochaine vague d’innovation en IA ».

    • Q. Est-ce qu’on peut se fier à Meta AI?

      R. Il génère beaucoup de contenus farfelus. Il faut garder en tête que ces outils ne sont pas conçus pour fournir des réponses valides, mais pour construire des réponses jolies (belle syntaxe, belles images, etc.).

    • Q. Quels sont les risques pour notre vie privée?

      R. Comme toujours, les contenus fournis par les utilisateurs sont partagés avec Meta et les compagnies tierces qui achètent ces données ou les échangent avec Meta. On ne devrait donc jamais écrire d’informations personnelles.

    • Q. Et les risques à plus long terme de tous ces robots conversationnels?

      R. L'absence de garantie de validité amène des risques de désinformation et de mésinformation à grande échelle. Les coûts énergétiques associés à l'entraînement de ces grands modèles de langue sont très, très élevés : leur impact sur l'environnement est donc à considérer sérieusement.

    • Économie

      Avoir une voiture électrique pourrait vous coûter plus cher

      Un véhicule est branché à une borne de recharge.

      PHOTO : Radio-Canada / Catherine Gosselin

      Québec réfléchit (entre autres) à imposer une nouvelle taxe aux propriétaires

    • 5500

      C’est le nombre de bornes de recharge pour véhicules électriques disponibles sur les routes du Québec, dont près d’un millier sont des bornes rapides. Elles font partie du circuit électrique bâti par Hydro-Québec, qui compte ajouter 2500 bornes rapides et 4500 bornes standards d’ici 2030.

    • Une privatisation du circuit électrique?

      Par contre, Hydro-Québec veut progressivement se retirer et laisser le secteur privé s’emparer du circuit. Plusieurs stations d’essence se disent prêtes à remplacer la société d'État, ce qui risque de faire augmenter les coûts des recharges. Actuellement, les électromobilistes paient le même prix, qu'ils soient à Montréal ou dans une région éloignée. Avec le privé, c’est quelque chose qui pourrait changer.

    • Actuellement, six stations Petro Canada du Québec offrent des bornes de recharge électrique.

      PHOTO : Petro Canada

      Et le secteur privé frappe déjà à la porte, selon un mémoire remis au ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon. C’est le cas de l'Association des distributeurs d'énergie du Québec (ADEQ), qui dit connaître les besoins des automobilistes et déjà avoir les infrastructures nécessaires.

    • « Le gouvernement doit envisager de retirer Hydro-Québec du marché de la revente d’électricité-carburant et laisser cette activité au secteur privé. »

      Mémoire de l'Association des distributeurs d'énergie du Québec

    • Quatre bornes de recharge de véhicules électriques dans un stationnement en hiver.

      PHOTO : Radio-Canada / François Gagnon

      Selon l’Association des véhicules électriques du Québec, l’arrivée du privé sur le circuit électrique pourrait avoir d’autres conséquences que la hausse des tarifs. L’entretien des réseaux de recharge pourrait ne pas être fait aussi assidûment et adéquatement que ne le fait Hydro-Québec actuellement, notamment en période hivernale.

    • Vers une nouvelle taxe?

      • Québec réfléchit aussi à mieux rentabiliser son réseau électrique, comme sa taxe sur l’essence, qui sert à financer les infrastructures routières et le transport en commun.
      • Dans d’autres provinces du Canada, il existe déjà des mesures de contribution, comme une taxe à la recharge, au kilomètre, ou encore à l'immatriculation.
      • Aucune décision sur la nature de cette potentielle taxe n’a été prise, assure la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.
    • International

      TikTok va se battre pour ne pas être vendu aux États-Unis

      Une illustration du logo de TikTok avec les drapeaux chinois et américain.

      PHOTO : Reuters / Dado Ruvic

    • TikTok c. États-Unis

      Les États-Unis viennent d’adopter une loi exigeant la vente de TikTok dans un délai d’un an sous peine d’exclure l’application des boutiques d’Apple et de Google sur le territoire américain. La maison mère du réseau social chinois, Bytedance, n’a cependant pas l’intention de s’y conformer et se prépare pour une bataille juridique.

    • « Cette loi inconstitutionnelle est une interdiction de TikTok, et nous la contesterons devant les tribunaux. Nous pensons que les faits et la loi sont clairement de notre côté, et nous finirons par l’emporter. »

      TIKTOK

      Dans une déclaration sur X

    • Pourquoi cette loi américaine?

      Washington soupçonne le Parti communiste chinois d’utiliser l’application pour espionner des Américains et servir sa propagande dans l’optique où les entreprises chinoises sont tenues légalement depuis 2017 de remettre aux autorités des données qui relèveraient de la sécurité nationale.

    • Les bureaux de TikTok en Californie.

      ByteDance dément catégoriquement ces allégations, soutenant avoir investi « des milliards pour assurer la sécurité des données américaines et préserver la plateforme de toute influence ou manipulation extérieure ».

      PHOTO : Reuters / Mike Blake

    • 170 millions d’utilisateurs

      Une interdiction de TikTok aurait « un effet dévastateur » sur plus de 170 millions d’Américains et de 7 millions d’entreprises aux États-Unis, déplore TikTok.

    • Une illustration du logo de TikTok, du drapeau américain et d'une vitre brisée.

      PHOTO : Reuters / Dado Ruvic

      Selon les analystes, un recours en justice de TikTok devrait s’appuyer sur le premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d’expression et pourrait durer des années.

    • Un pancarte sur laquelle on peut lire, en anglais « Sauvez le Net ».

      PHOTO : afp via getty images / ALEX EDELMAN

      Techno

      Les États-Unis rétablissent la neutralité du Net, ça change quoi?

    • Des personnes tiennent des pancartes qui disent, en anglais, « protégez la neutralité d'Internet » ou « Sauvez Internet ».

      PHOTO : Reuters / Kyle Grillot

      La Commission fédérale des communications (équivalent américain du CRTC) vient de rétablir la neutralité du Net, qu’elle avait abolie en 2018. Ce principe fondateur d’Internet auquel adhèrent la plupart des pays, dont le Canada, stipule que tout contenu en ligne doit être traité de manière égale.

    • Qu’est-ce que ça veut dire?

      Ça signifie que tout le trafic sur la toile, qu'il provienne d'un d'un gros joueur comme Facebook ou YouTube, ou d’un plus petit, comme le site d’une entreprise locale, a le droit de voyager à la même vitesse. Ça empêche donc les fournisseurs d’accès à Internet de donner un accès plus rapide aux sites web qu’ils possèdent et de ralentir ceux de la concurrence.

    • Depuis l’abolition de la neutralité du Net les fournisseurs d’accès à Internet pouvaient notamment :

      • Forcer leur clientèle à payer pour accéder à certains sites web
      • Moduler volontairement la vitesse de connexion, en fonction des contenus
      • Bloquer certains sites web ou censurer certains contenus en ligne
    • « Chaque consommateur mérite un accès à Internet rapide, ouvert et équitable. Ces règles sur la neutralité du Net garantissent que vous puissiez aller où vous voulez et faire ce que vous voulez en ligne, sans que votre fournisseur fasse de choix à votre place. »

      JESSICA ROSENWORCEL

      Présidente de la Commission fédérale des communications

    • Ça change quoi chez nous?

      Même si le Canada adhère au principe de la neutralité d’Internet, une bonne partie du trafic au pays passe par les infrastructures américaines. Des Canadiens ont donc pu subir, depuis 2018, des ralentissements de leur navigation en ligne.

    • D’autres impacts du rétablissement de la neutralité d’Internet :

      • Les fournisseurs d’accès à Internet sont considérés comme des services essentiels, comme la téléphonie
      • Ils ne peuvent plus vendre des données personnelles de leurs clients, comme leur localisation
      • La Commission fédérale des communications peut monitorer les pannes d’Internet et assister les services d’urgence en cas de besoin
    • Pourquoi les États-Unis font marche arrière?

      La neutralité du Net a été abolie alors que Donald Trump était au pouvoir et que la Commission fédérale des communications était majoritairement composée de républicains. L’objectif déclaré était de stimuler la concurrence et les investissements privés dans les infrastructures. Sous l’administration Biden, la Commission est de nouveau à majorité démocrate et adhère aux principes qu’avaient les créateurs d'Internet quand ils ont développé cette technologie.

    • La sonde Voyager 1

      PHOTO : Getty Images / NASA

      Science

      La sonde Voyager 1 retrouve la parole (après un très long silence)

    • Représentation artistique de la sonde Voyager 2 dans l'espace.

      Silencieuse depuis cinq mois, la sonde américaine, qui se trouve à environ 24 milliards de kilomètres de la Terre, a réussi à transmettre des données techniques lisibles à la NASA cette semaine.

      PHOTO : (Photo Illustration: CBC; Photos: CP Images, NASA) / NASA

    • Problèmes de communications

      Les équipes de la NASA arrivaient toujours à envoyer des commandes à l’appareil, mais un problème dans une puce de l’un des ordinateurs de bord empêchait la sonde de transmettre des données compréhensibles. Une solution pour déplacer le code nécessaire a finalement été trouvée. Les scientifiques doivent maintenant réussir à récupérer les données scientifiques.

    • « Voyager 1 est le premier objet fabriqué par l’homme à quitter le système solaire. C’est les seules vraies informations que l’on peut aller chercher à cette distance-là. C’est extrêmement important. »

      MARIE-MICHÈLE LIMOGES

      Astrophysicienne et directrice scientifiques de l’éducation et des collections au Cosmodôme

    • 5 septembre 1977

      C’est le jour où a été lancée la sonde Voyager 1 pour une mission qui ne devait durer que quelques années. Le programme d'exploration Voyager avait l'objectif d'étudier des planètes du système solaire les plus éloignées du Soleil. Avec sa jumelle Voyager 2, les deux sondes sont les seules à voyager dans l'espace interstellaire.

    • « Un point bleu pâle  » (Pale Blue Dot en anglais) est une célèbre photographie de la Terre prise par la sonde Voyager 1 en 1990.

      PHOTO : NASA

      En raison de son éloignement progressif de la Terre, Voyager 1 ne devrait plus être capable de transmettre des données au-delà de 2025. Les données recueillies par les neuf instruments des sondes en font la mission d'exploration du système solaire la plus fructueuse scientifiquement de toute l'histoire spatiale.

    • International

      #MoiAussi : Harvey Weinstein voit sa condamnation pour viol annulée

      Plan rapproché de Weinstein, le dos voûté.

      PHOTO : Getty Images / Stephanie Keith

      L’ancien producteur de cinéma reste tout de même en prison.

    • Un croquis d'audience de Harvey Weinstein le 11 mars 2020.

      La Cour d’appel de New York annule la condamnation à 23 ans de prison pour viol et agressions sexuelles prononcée en 2020 à l’encontre de l’ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein et ordonne un nouveau procès.

      PHOTO : Reuters / Jane Rosenberg

    • Qui est Harvey Weinstein?

      Harvey Weinstein, 72 ans, a produit des films à succès tels que Shakespeare et Juliette, Chicago et la trilogie du Seigneur des anneaux. Sa déchéance a débuté en 2017 quand des accusations de viol et d’agressions sexuelles à son encontre ont commencé à se multiplier, déclenchant le mouvement #MoiAussi. Un procès à New York en 2020 l’avait condamné à 23 ans de prison.

    • 4 contre 3

      C’est la proportion de juges de la Cour d’appel estimant que des erreurs de procédures ont été commises lors du procès de l’ex-producteur il y a quatre ans.

    • Parmi ces erreurs :

      • Avoir admis des témoignages d’autres femmes que les plaignantes
      • Avoir accepté la tenue d’un contre-interrogatoire présentant Harvey Weinstein de manière « hautement préjudiciable »
    • « Le remède à ces erreurs flagrantes, c’est un nouveau procès. »

      EXTRAIT

      Décision de la Cour d'appel de New York

    • Entourée de femmes, Rose McGowan prend la parole au micro et s'adresse aux médias.

      PHOTO : afp via getty images / JOHANNES EISELE

      Un nouveau procès signifie que les plaignantes pourraient devoir raconter une nouvelle fois leur histoire à la barre des témoins. Pour l’avocat ayant représenté huit des accusatrices de Harvey Weinstein, Douglas Wigdor, cette décision de la Cour d’appel « est un pas en arrière majeur dans les efforts destinés à faire rendre des comptes aux auteurs d'actes de violence sexuelle ».

    • Harvey Weinstein est assis et se gratte le visage.

      PHOTO : Reuters

      Malgré l’annulation de sa condamnation à New York, Harvey Weinstein ne sortira pas de prison. L'ex-producteur a aussi été condamné en 2023 à 16 ans de prison à Los Angeles pour viol et agressions sexuelles.

    • Économie

      Honda construira des véhicules électriques en Ontario

      Le premier ministre Justin Trudeau, le dirigeant de Honda, Toshihiro Mibe, et le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, marchent le long d'une chaîne de montage de voitures.

      PHOTO : La Presse canadienne / Nathan Denette

      Le constructeur japonais espère en produire 240 000 par an dès 2028

    • 15 milliards $

      Justin Trudeau serre la main du PDG d'Honda, Toshihiro Mibe, lors d'un point de presse à Alliston en Ontario, le 25 avril 2024.

      PHOTO : La Presse canadienne / Nathan Denette

      C’est la somme que Honda investit dans ce mégaprojet qui comprend quatre usines destinées à la production de batteries et de véhicules électriques (VE) en Ontario. Le constructeur japonais souhaite avoir complété son virage 100 % électrique d’ici 2040 en Amérique du Nord.

    • Le mégaprojet en chiffres :

      • 4 usines
      • 240  000 VE produits annuellement à partir de 2028
      • 1000 emplois créés et protection des 4200 emplois existants
      • 2,5 G$ investis par le gouvernement fédéral sous la forme de crédits d'impôt
      • 2,5 G$ investis par le gouvernement provincial par le biais de « diverses mesures incitatives directes et indirectes »
    • « Il s’agit du plus gros investissement dans l’industrie de l’automobile dans l’histoire du Canada. »

      JUSTIN TRUDEAU

      Premier ministre du Canada

      Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, et son homologue ontarien, Doug Ford, observe la technologie de Honda dans une usine.

      PHOTO : La Presse canadienne / Nathan Denette

    • Des travailleurs assemblent un CR-V à l'usine d'Honda à Alliston le 5 avril 2023.

      PHOTO : La Presse canadienne / Cole Burston

      Le projet prévoit l'agrandissement de l'usine Honda d'Alliston (au nord de Toronto), où sont pour le moment assemblés les modèles CR-V et Civic à essence, pour y intégrer la production de véhicules électriques. À proximité, une nouvelle usine destinée à la fabrication de batteries pour VE sera érigée. On prévoit aussi deux installations clés de pièces de batteries (pour cathodes et séparateurs) situées ailleurs en Ontario.

    • Portrait ontarien

      Carte de l'Ontario identifiant les usines automobiles qui produiront des véhicules électriques.

      PHOTO : Radio-Canada / Emile Lord Ayotte

      L’installation de Honda sera la troisième usine de batteries pour véhicules électriques en Ontario, après Volkswagen à St. Thomas et Stellantis LG à Windsor. Contrairement aux deux autres projets, Ottawa ne prévoit pas accorder de subventions fondées sur le nombre de batteries produites.

    • « Trop gourmand » pour la CAQ

      Honda était intéressé à installer son usine de cathodes au Québec et il négociait avec le gouvernement pour obtenir un prix attrayant pour le lithium, composant indispensable aux batteries. Le constructeur aurait toutefois été trop « gourmand » dans ses demandes, selon Québec, par rapport aux retombées économiques estimées.

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