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De propriétaire à locataire à la retraite : « On adore ça »

De propriétaire à locataire à la retraite : « On adore ça »

De propriétaire à locataire à la retraite : « On adore ça »

En décembre 2022, Brenda-Lee Chapados et Pierre Pouliot ont pris l’importante décision de vendre la maison de Loretteville qu’ils ont cajolée pendant des années pour habiter un condo locatif. Ils ne l’ont jamais regretté. « On a loué une liberté, on a loué la paix », témoigne le couple qui habite maintenant un coquet quatre et demi tout neuf du quartier Lebourgneuf à Québec.

Elle était agente administrative dans un hôpital. Lui fait du télétravail aujourd’hui, mais a passé la plus grande partie de sa carrière comme contremaitre dans une usine de structures d’acier. « On a toujours eu une maison, j’en ai rénové deux au complet dans ma vie », raconte Pierre. La salle de bain était à leur goût. Le gazon tondu, la piscine bien propre et chauffée, le patio traité, alouette.

« J’ai toujours eu du plaisir à faire ça, mais là c’était rendu une corvée. L’été, je passais la moitié de mes vacances à faire de l’entretien dehors, changer les planches du patio, ramasser mes 50 sacs de feuilles à l’automne, monter le garage. Un moment donné j’avais fait le tour », avoue Pierre. 

« Les platebandes pis les fleurs, j’étais tannée. »

Brenda-Lee

Elle voyait bien que Pierre n’avait plus de plaisir à faire l’entretien et les rénos. Elle était prête à passer à autre chose, mais pas lui. Après tout, les petits-enfants avaient tellement de plaisir à se baigner dans la piscine chauffée. Pierre sera rassuré plus tard de voir les enfants s’amuser tout autant au camping, puis se baigner dans la piscine creusée de leur nouveau logement locatif, mais il l’ignorait à l’époque. N’en demeure pas moins que les charges mentale, physique et financière de la maison devenaient trop lourdes et ont fini par le convaincre.

Le coût du loyer en condo locatif versus les frais d’une maison

Ils étaient prêts à vendre leur maison au profit d’un condo locatif, mais il restait tout l’impact financier à évaluer. « Notre loyer de 1 800 $ par mois, je trouvais ça extrêmement cher au début. Ça ne nous coûtait rien de rester à la maison puisqu’elle était payée depuis longtemps », se disait le couple. Mais après avoir pitonné sur la calculatrice et discuté avec une conseillère financière, ils ont réfléchi autrement.

Même lorsqu’ils ont remboursé leur prêt hypothécaire, les propriétaires paient de nombreux frais : électricité, Internet, impôts fonciers, taxes scolaires, frais d’entretien, en plus des rénovations à prévoir. Ils doivent avoir une grande flexibilité financière pour réparer ce qui brise, comme un toit qui coule ou une fenêtre cassée, et faire tous autres travaux d’urgence.

« Quand on avait notre maison, on dépensait amplement l’équivalent de notre loyer en rénos, frais d’entretien, traitement de pelouse, chauffage de la piscine, produits de piscine, arbustes, on a changé les fenêtres, refait le sous-sol, refait la salle de bain, ça finissait plus », avoue Pierre, en se souvenant du fardeau pas si lointain.

PHOTO Solarium espace apéro KOS phase 2 – Par LOGISCO

Louer un appartement neuf à la retraite, c’est gagner du temps!

Maintenant qu’ils ont vendu leur maison et qu’ils louent un appartement, le fardeau n’existe plus. « Tu paies un montant par mois et c’est réglé. Et plus besoin d’aller à la quincaillerie chercher des vis. On est bien ici. C’est neuf, on a bien décoré, c’est beau, et on oublie le marteau! », rigole Brenda-Lee.

Elle a impression de mieux profiter de sa retraite. Avec le temps gagné, elle suit des cours de danse, elle peint. « Je cuisine, quand ça me tente. » Elle profite des jardinets mis à la disposition des locataires, du salon commun avec foyer, de la terrasse sur le toit. Une piscine sera aménagée, en même temps que la construction de la dernière phase du projet KOS, par LOGISCO, où ils habitent.

Une bonne bordée de neige était prévue au moment de l’entrevue. Pierre sait déjà comment il va réagir. 

« Quand je me lève le matin, je regarde les autres pelleter et je trouve ça drôle! Nous, l’auto est dans le stationnement souterrain… pis c’est la belle vie! »,

dit Pierre, reconnaissant que cette corvée soit désormais absente de son horaire.

Ils savent que plusieurs couples de leur âge songent, comme eux, à vendre leur maison pour louer un appartement ou un condo. « S’ils ont peur de le faire, ils ne devraient pas, conseille Brenda-Lee. Je souhaite ça à tout le monde. »

PHOTO Solarium du salon commun KOS phase 1 – Par LOGISCO

3 mythes sur la location d’un appartement ou un condo

Louer un appartement, c’est lancer son argent par les fenêtres

Il faut nuancer. Les propriétaires ont aussi des dépenses, pensons aux frais d’intérêt sur leur prêt hypothécaire, aux comptes d’électricité, au câble, à Internet et aux frais de condo. Les assurances habitation sont plus onéreuses. Ajoutons également des impôts fonciers, des taxes scolaires, des frais d’entretien, la taxe de bienvenue, en plus des rénovations prévisibles et des travaux d’urgence.

Un loyer peut coûter plus cher qu’un paiement de maison

On peut avoir cette impression lorsqu’on compare un loyer à un paiement hypothécaire. Par contre, c’est un peu comparer des pommes avec des oranges. Bien souvent le loyer inclut tout, ou presque. Pour en arriver à une comparaison juste, il faut ajouter au paiement hypothécaire l’ensemble des frais énumérés au point précédent, qui sont le plus souvent inclus dans le loyer.

Quand on est propriétaire, on fait ce qu’on veut, c’est la liberté

Ça dépend ce qu’on entend par « liberté ». La liberté du propriétaire s’accompagne d’une responsabilité et d’un risque plus grands. Même les propriétaires de condo peuvent avoir des factures surprises pour des travaux majeurs, urgents ou non prévus. Les propriétaires doivent veiller à l’entretien de leur résidence. Ils sont aussi à la merci des marchés quand vient le temps de vendre ou d’acheter, ce qui peut grandement affecter la valeur de leur propriété et de leurs paiements hypothécaires. D’un autre côté, les locataires ont la liberté de quitter leur appartement à la fin de leur bail, ils ont moins de risques financiers et n’ont pas la responsabilité d’entretenir leur immeuble. Un loyer est aussi beaucoup plus prévisible, et il est assujetti à de nombreuses règles dictées par la Régie du logement, pour protéger les locataires.

 

PHOTO d’entête : Brenda-Lee Chapados et Pierre Pouliot, locataires du projet immobilier KOS par LOGISCO