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Jeux olympiques

Jeux olympiques - 2004
Athènes peine à relever le défi
 
Déesse grecques ATHÈNES, Grèce, 3 octobre 2000 (AFP) - En réussissant un sans-faute, Sydney est devenue une référence en matière d'organisation olympique, rendant le défi des JO de 2004 d'autant plus difficile à relever pour Athènes et la Grèce, un petit poucet avec ses dix millions d'habitants par rapport à l'Australie.

Si elle assure que les Jeux de 2004 seront «les meilleurs qui aient jamais eu lieu», la présidente du comité d'organisation (ATHOC), Gianna Angelopoulou-Daskalaki reconnaît que «Sydney a placé la barre très haut».

Le ministre de la Culture, Théodore Pangalos, en charge des sports, ne se met pas non plus la tête dans le sable. «Nous sommes le plus petit pays à organiser des Jeux olympiques, on peut peut-être comparer avec la Corée du sud, et encore». Séoul a accueilli les Jeux de 1988.

«En 2004, nous allons prouver qu'un petit pays peut organiser un évènement planétaire», a déclaré mardi le Premier ministre Costas Simitis, lors d'une cérémonie d'accueil à l'aéroport du drapeau aux cinq anneaux venu de Sydney.

Athènes a pris du retard dans l'organisation des jeux. «Nous avons perdu trois ans», a affirmé dimanche Mme Angelopoulou-Daskalaki, aux commandes de l'ATHOC seulement depuis le mois de mai après la démission et le limogeage de ses deux prédécesseurs.

«Nous avons devant nous un marathon, mais il faudra le courir comme un sprint», a-t-elle ajouté, reprenant une formule d'un dirigeant du Comité international olympique (CIO), le Belge Jacques Rogge.


Plus de temps à perdre

Pour M. Rogge, «les six mois qui viennent auront une importance capitale. On a perdu beaucoup de temps. On ne peut plus se permettre d'en perdre».

Les dirigeants du mouvement olympique se sont surtout inquiétés d'un manque de coordination chez les Grecs, réclamant «une meilleure collaboration entre l'ATHOC et le gouvernement».

S'ils se sont depuis publiquement déclarés rassurés, la solidité de l'attelage Pangalos - Angelopoulou-Daskalaki, deux fortes personnalités au tempérament très opposé, demeure un point d'interrogation.

L'annulation au dernier moment de la visite de M. Pangalos aux Jeux de Sydney, au motif qu'«une place particulière» n'y avait pas été réservée à la Grèce, a relancé les spéculations. De même, le montant des salaires des hauts cadres de l'ATHOC pose des problèmes entre les deux parties, M. Pangalos souhaitant qu'ils ne dépasse pas 5 millions de drachmes par mois (15 000 $ US).

Si la plupart des sites de compétition existe déjà, tout est à faire pour l'aviron, le canoë-kayak, la voile, le volleyball de plage, le softball, le base-ball, le hockey sur gazon et le tir à l'arc. Ils devront être prêts en 2003, pour pouvoir être testés à temps avant les Jeux, a exigé le CIO. Tout est encore à faire aussi pour construire le village olympique et les villages des médias.

 

 
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