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Jeux olympiques

Jeux olympiques - Bilan
Le ministre Denis Coderre a beaucoup de pain sur la planche
 
Denis Coderre SYDNEY, Australie, 2 octobre 2000 (PC) - Avant le début des Jeux olympiques, le secrétaire d'État au sport amateur Denis Coderre s'est adressé aux athlètes canadiens afin de les encourager. Brandissant le poing en l'air, il avait terminé son discours enflammé par un retentissant «Go Canada Go».

Deux semaines plus tard, plusieurs membres de la délégation canadienne voudraient sûrement unir leur voix afin de lui lancer: «Go ministre Coderre Go».

Car la balle se retrouve maintenant dans le camp du gouvernement canadien. Les athlètes ont démontré qu'on ne leur fournit pas les outils nécessaires afin d'être compétitifs avec leurs rivaux de la planète.

Sur la plupart des sites de compétition, la frustration et le mécontentement étaient palpables. Richard Crevier, un des entraîneurs de l'équipe d'athlétisme, a affirmé à voix haute ce que de nombreuses personnes n'ont osé dire publiquement. Le sport amateur au pays traverse une crise.


Plus d'épreuves, moins de médailles

Malgré la prolifération de nouvelles disciplines olympiques, le Canada a clôturé les Jeux de Sydney avec son plus faible total de médailles depuis les Jeux de Séoul en 1988.

À Atlanta il y a quatre ans, il avait remporté 22 médailles - quatre de plus qu'à Barcelone en 1992. Cette année, il en a décroché seulement 14 (3-3-8), dont quatre dans de nouvelles épreuves comme le trampoline, le plongeon synchonisé et le taekwondo.

Paradoxalement, les athlètes canadiens ont amélioré plusieurs records nationaux. La conclusion qu'on doit donc tirer, c'est que le Canada progresse à un rythme plus lent que les autres pays.

«Nous savions que nous ne pourrions pas atteindre le total de médailles d'Atlanta», a affirmé Diane Jones Konihowski, chef de mission de la délégation. Konihowski avait d'ailleurs refusé d'établir un objectif au chapitre des médailles avant les Jeux.

«La bonne nouvelle, c'est que je crois que nous aurons un système amélioré dans quelques années, a-t-elle renchéri. C'est ce que le Canada a besoin parce que ses athlètes s'entraînent aussi fort que les autres de la planète. Ils ne s'entraînent pas pour finir huitième, 12e ou 16e aux Jeux olympiques. Ils veulent gagner.»

Le gouvernement devra passer à l'action rapidement en raison de l'urgence de la situation. «C'est au lendemain de ces Jeux olympiques qu'on doit commencer la préparation des prochains», a mentionné le sprinter Bruny Surin, qui croit que l'implication de l'entreprise privée représente la planche de salut du sport amateur.

«On se dirigera dans le creux de la vague si on n'agit pas tout de suite», a averti le judoka Nicolas Gill.

 

 
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