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Jeux olympiques

Jeux olympiques - Sydney
Retour au bercail triomphal
 
Nicolas Gill MONTRÉAL, 3 octobre 2000 (D'après PC) - On a beau avoir fait grand état du manque de réussite des athlètes canadiens au cours des deux dernières semaines aux Jeux de Sydney, les 14 olympiens qui sont rentrés au pays, lundi soir, ont eu droit à un accueil triomphal de la part de dizaines de parents, amis et membres de clubs sportifs.

Certes, il y avait des médaillés au rendez-vous comme le judoka Nicolas Gill, la nageuse synchronisée Fanny Létourneau et la plongeuse Émilie Heymans. Mais tous sans exception, même les plus discrets comme le tireur Roger Caron ou la judoka Michelle Buckingham, ont été salués comme s'ils revenaient avec des titres olympiques.

Le contingent était complété par les plongeurs Alexandre Despatie et Christopher Kalec, la cycliste Geneviève Jeanson, les gymnastes Julie Beaulieu et Émilie Fournier, la nageuse Karine Chevrier, les judokas Keith Morgan et Luce Baillargeon ainsi que la poloïste Marie-Claude Deslières.

D'autres athlètes, dont l'haltérophile Maryse Turcotte, devaient rentrer la nuit dernière dans un autre vol. «C'est un moment très spécial pour moi, a avoué Létourneau, médaillée de bronze en équipe. J'ai vécu dans ma bulle pendant plus de deux semaines à Sydney, loin de mes proches. Cet accueil fait vraiment chaud au coeur.»

La gymnaste Émilie Fournier, qui a vu le rêve de toute sa vie s'envoler en fumée lorsqu'elle s'est blessée à l'entraînement avant même l'ouverture des Jeux, savourait pleinement ce moment. «C'est notre récompense cet accueil, a raconté celle qui s'est fracturée la cheville. Ça démontre que malgré les résultats parfois décevants en compétition, les gens réalisent que c'est déjà un exploit en soit que de participer aux Jeux olympiques.»

«Ça fait vraiment plaisir de voir tout ce monde», a renchéri Heymans.

On a également eu droit à une scène touchante quand Deslières a retrouvé ses trois enfants, impatients d'embrasser leur maman. La conférence de presse, a été momentanément interrompue.

Un bilan partagé pour Jeanson

La cycliste Geneviève Jeanson, qui dit avoir beaucoup appris de sa première expérience olympique, a paru mal à l'aise lorsqu'elle a été interrogée sur la controverse avec sa coéquipière Lyne Bessette survenue à la suite de la course sur route. «J'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet après la course, a révélé Jeanson, à qui Bessette avait reproché de ne pas avoir fait une course d'équipe. S'il y a des choses à régler, je les réglerai avec l'Association canadienne de cyclisme.»

Quant à son bilan personnel, elle est partagée. «Je suis déçu de mes Jeux mais je suis fière d'avoir été choisie pour représenter mon pays, ma province, ma ville, a-t-elle ajouté. Et je suis très satisfaite de ma longue saison qui a commencé en février et au cours de laquelle je suis devenue la première Canadienne à remporter une manche de la Coupe du monde. Les Jeux de Sydney se sont révélés une belle expérience pour moi. J'y ai beaucoup appris même si j'aurais aimé mieux faire.»

Gill demande de l'aide

Quant à Gill, médaillé d'argent chez les plus de 90kg, il a profité de la tribune pour répéter qu'il faut absolument améliorer le système sportif canadien si l'on veut lutter à armes égales avec les autres pays. «Pendant les jeux, plusieurs athlètes de différents sports ont pris l'initiative de se rencontrer pour parler du problème de financement et nous avons constaté que le problème est généralisé, a noté Gill. Tout le monde est unanime à dire qu'il faut que ça change si nous voulons des médailles.

«Notre pays se compare à l'Australie mais là-bas, on injecte quatre fois plus d'argent dans le sport amateur, a-t-il poursuivi en reconnaissant que les athlètes ne peuvent pas faire grand-chose à part décrier la situation.»

Vétéran de l'équipe olympique canadienne, Gill n'est pas prêt à dire que les Jeux de Sydney étaient les «meilleurs». «Personnellement, j'ai préféré ceux de Barcelone. Les gens sont emballés parce qu'ils comparent les Jeux de Sydney à ceux d'Atlanta qui avaient été un fiasco. Tout s'est bien déroulé là-bas. Mais comme la ville est très étendue, cela rendait le transport pénible.»

 

 
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