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L'importance de la relève... Dans la région de l'amiante, les agriculteurs et la commission scolaire ont ouvert une école spéciale pour remédier à 2 problèmes locaux: manque de relève et décrochage. Un internat qui fait des miracles auprès de futurs agriculteurs pas faits pour l'école. La première maison familiale rurale au Québec a vu le jour en 1999, à St-Romain, à la jonction de l'Estrie et de la Beauce, une zone où la forêt occupe 87% du territoire. C'est le manque de relève agricole et la pénurie de travailleurs forestiers qui ont poussé le milieu à fonder ce nouveau modèle d'école. Pour garder les jeunes sur les bancs d'école, il fallait leur
offrir un autre modèle que celui de la polyvalente. Penser au côté
pratique des choses.
La réussite... Le stage est un élément-clé dans le succès
du programme. Mais il y a aussi la façon d'enseigner. Pour faciliter l'apprentissage, les enseignants intègrent les matières de formation professionnelle à celles de formation académique. Les élèves sont soumis aux mêmes examens du ministère que les étudiants de polyvalente régulière. Le taux de réussite indique clairement que le programme donne de bons résultats. Le taux de réussite des élèves de la Maison familiale rurale est de 90%. Ça veut dire que 90% des élèves se rendent à la fin des études secondaires et obtiennent un diplôme d'études professionnelles et un diplôme d'études secondaires.
Conclusion En 4 ans , la Maison familiale rurale du Granit a pris racine. Le nombre d'élèves, provenant des 4 coins du Québec, a triplé. On a même ajouté un programme de formation en acériculture. Verra-t-on les Maisons familiales rurales se multiplier au Québec? Plusieurs régions s'intéressent à la formule, dont le bas St-Laurent qui prévoit implanter une école en 2006.
HYPERLIENS |
Les quatre domaines de spécialisation du D.E.P. de la Maison familiale rurale. Visionnez notre reportage. |