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Les moules de l'Île-du-Prince-Edouard en danger...
L'Île du Prince Édouard est le plus gros producteur de moules en Amérique du nord. L'île fournit 80 % du marché nord-américain. Les baies sont idéales pour la culture de la moule. Elles sont larges et peu profondes. L'eau y est chaude et pleine de nutriments. Mais depuis quelques années, la prodution de moules est en danger. Certaines baies sont infestées par un envahisseur : le tunicier. Les moules sont complètement recouvertes de tuniciers, un animal, un invertébré. Il s'attache à n'importe quelle surface solide et il se nourrit en filtrant l'eau à travers ses deux siphons.
Résultat: dans les baies infestées, les rendements ont chuté de 90 % et les revenus aussi. Chaque année, l'infestation fait perdre énormément d'argent aux producteurs de moules. Dans la baie Murray, ils sont une vingtaine de producteurs affectés par le tunicier. L'inquiétude s'empare alors de toute l'industrie.
D'où vient l'infestation? C'est dans le port de Georgetown que les premières larves de
tuniciers seraient arrivées en 1998. Dans les ballasts d'un bateau
venu d'outre-mer pour y faire des réparations. En 1998, l'infestation était mineure. C'est seulement à l'été 2000 que les scientifiques ont réalisé la sévérité de l'infestation. Maintenant les tuniciers sont partout, du port de Georgetown jusqu'à la baie Murray. Les baies infestées représentent le quart de toute la production de l'île.
Lutter contre le tunicier... Si rien n'est fait, c'est toute l'industrie de la moule qui est menacée. Alors pour éviter la propagation, les grands moyens sont pris. Les zones infestées sont placées en quarantaine. Il est interdit de déplacer quelques mollusques que ce soit en dehors des baies infestées. On fait de nombreuses recherches en laboratoire et des tests viennent confirmer les craintes des chercheurs : le tunicier infeste les moules mais il se nourrit également des larves de moules.
La solution : le vinaigre. Le défi est énorme : réduire l'infestation de tuniciers sans tuer les moules. Un chercheur croit bien avoir trouver la solution : le vinaigre. Le vinaigre fait mourir le tunicier. Même si le vinaigre apparaît comme une solution économique et écologique, jusqu'à maintenant l'application par vaporisation ne permet pas d'éliminer les tuniciers sur les linges de moules. Il reste encore des solutions à trouver.
HYPERLIENS
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La moule bleue. La culture de la moule bleue a débuté expérimentalement au cours des années 1970, laquelle sest avévée être un succès, puisque lÏle-du-Prince-Edouard détient présentement la plus importante production de moules bleues au Canada. En 1999, lÎle-du-Prince-Edourd a contribué à plus de 80% de la production nationale de moules, avec un total de 13 890 tonnes produites, dune valeur de $16 845 000. Le reportage n'est pas disponible pour l'instant. |