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Un peu d'histoire... En 1866, le naturaliste canadien Pierre-Étienne Fortin (1823-1888) publie une description très détaillée d'un chevalier cuivré. Ne croyant pas avoir découvert une nouvelle espèce de poisson, il identifie son spécimen à une autre espèce déjà existante, soit le catostome aux grandes écailles. Cette première description du chevalier cuivré passera
toutefois inaperçue pendant plus de 130 ans. Ce n'est que tout
récemment que le lien fut fait entre cette publication du 19e siècle
et le chevalier cuivré. En1952, suite à de nombreuses recherches, un professeur de biologie de l'Université de Montréal, Vianney Legendre, désigne le chevalier cuivré nouvelle espèce. Qui est-il ?
Le chevalier cuivré représente la seule espèce vertébrée endémique au Québec. Ce poisson est très rare. Il ne vit pas ailleurs qu'au Québec. Il a des allures de carpes, peut atteindre cinq kilos et vivre une vingtaine d'année.
Il a connu ses heures de gloires avant l'arrivée des Européens. Il y a trois siècle et bien avant, il vivait dans tout l'extrême sud du Québec, dans le fleuve Saint-Laurent et dans les rivières Richelieu, Yamaska et Maskinongé. Aujourd'hui, les seules frayères connues sont toutes deux situées
dans la rivière Richelieu, soit à Chambly et à Saint-Ours.
Tous les spécimens recensés proviennent de cours d'eau situés
dans la plaine du Saint-Laurent.
Un refuge faunique...
Le dix octobre dernier, on annonçait la création d'un refuge faunique aux rapides de Chambly pour le chevalier cuivré. Dès l'été prochain, il sera notamment interdit de se baigner, pêcher, ou même de marcher dans l'eau, et ce, pour une zone bien précise: Le secteur de la réserve faunique représentant le site de reproduction du chevalier cuivré.
Afin de compter la période de dépôt des oeufs, cet interdiction s'étendra du 20 juin au 20 juillet de chaque année. «Le chevalier cuivré est un Québécois type.
Il se reproduit entre le 24 juin et le 1er juillet. Pendant cette période,
il y a énormément d'activités de plaisance, les gens
se laissent dériver le long du principal chenail où le chevalier
cuivré se reproduit. Ça dérange la reproduction...»
Une passe migratoire multi-ethnique...
Mais encore faut-il qu'ils puissent être nombreux à atteindre cette réserve faunique. Depuis sa reconstruction, le barrage du site historique du canal de Saint-Ours constituaient un obstacle au déplacement des poissons de la rivière Richelieu. C'est pour cette raison que fut aménagé une passe migratoire au site historique du canal Saint-Ours. Cette passe permet au chevalier cuivré d'avoir accès aux frayères des rapides de Chambly. Elle fut fin prête au printemps 2001.
HYPERLIENS Le chevalier cuivré, une histoire à redécouvrir... Le
chevalier cuivré - À la rescousse d'une espèce menacée
au Québec Création du refuge faunique Pierre-Étienne Fortin Règlement sur le chevalier cuivré Loi sur les espèces menacées ou vulnérables |
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Avant 1967, il existait une passe migratoire au barrage de Saint-Ours. Mais lors de la réfection du barrage en 1967, aucune passe migratoire ne fut prévue. Les chevaliers cuivrés, durant la migration, se retrouvaient devant un mur, et plusieurs se blessaient. Afin de respecter la loi fédérale sur les pêches, il fallait reconstruire une passe migratoire... ce qui fut réalisé en 2001 seulement!.
Visionnez notre reportage «Le chevalier cuivré».
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