Pour l'amour des plantes
Reporter réalisateur :
Jean-Louis Boudou
13 juillet 2003

«Un beau jour, on s'est dit: ce serait intéressant de refaire La Flore laurentienne, mais en la vulgarisant et en y ajoutant des photographies.»


Une passionnée... passionnante !

 

Tous ceux qui s'intéressent aux plantes connaissent Gisèle Lamoureux. Cette botaniste observe, étudie, photographie et défend les plantes : elle les adore. Cet amour pour la vie végétale, Gisèle Lamoureux sait très bien le faire partager.

«Lorsque nous vivons des situations difficiles, je crois que si on se retourne vers la nature, si on retourne vers nos racines et nos sources et qu'on reprend contact avec la vie, c'est une bonne thérapie.»

Gisèle Lamoureux est originaire de Montréal. Rien ne l'approchait de la nature. Puis un jour, elle s'est intéressé au Mouvement Guides. «À l'époque, pour les gens de la ville, c'était intéressant parce que ça nous amenait à la campagne».

Passionnée pour le monde végétal, elle a entrepris une maîtrise en écologie végétale à l'Université Laval. «Mais le gros de l'expérience s'est pris par après, par moi-même, en allant sur le terrain avec le groupe de Fleurbec.»

«Un beau jour, on s'est dit: ce serait intéressant de refaire La Flore laurentienne, mais en la vulgarisant et en y ajoutant des photographies. On a donc décidé d'y aller par petites bouchées.»

Par thème, ils ont donc commencé par les plantes de printemps, puis les plantes des villes et des champs.

Regarder la vie...

«Photographier les plantes m'a amené beaucoup à regarder, simplement regarder, sans rien faire. C'est ce que j'appelle méditer.

«Nous sommes tous pareil. Qu'on soit le plus petit végétal, un arbre ou un humain, nous sommes tous fait avec la même matière, avec la même énergie. Nous sommes un tout et tout est interrelié.»

«La dimension de temps s'ajoute à la matière et à l'énergie, mais nous sommes tous la même chose. C'est la vie et elle est unique. Elle est universelle, elle est dans un tout.»





HYPERLIENS

La Flore laurentienne

Flore printanière

Gisèle Lamoureux - La passion



Des espèces précieuses...

«Certaines espèces de plantes indigènes peuvent être commercialisées sans problème.

Mais il en existe beaucoup où il y a un problème, notamment les espèces forestières.

Je pense aux trilles, aux sanguinaires, au gingembre sauvage...

On a aussi le cas de l'ail des bois qui peut prendre à peu près dix ans avant de fleurir. C'est donc très long et souvent, ce que la plante produit durant l'année ne suffit pas à remplacer ce que l'on cueille.» Gisèle Lamoureux

 

Visionnez notre reportage «Pour l'amour des plantes».