Plus grand que nature
Reporter : André Bernard
Réalisatrice : Marie-Eve Thibault
6 juillet 2003

Une trentaine de pays participent cette année à l'événement qui est présenté dans le Vieux Montréal, et ce, jusqu'au 6 octobre prochain.


Place aux talents...

À deux semaines de l'ouverture des Mosaïcultures de Montréal, c'est le sprint final. Le travail se fait jour et nuit. Bientôt, on ne verra que des monuments de verdure...

«On ne connaît pas le résultat final. On ne connaît pas les oeuvres que les villes et les pays vont nous envoyer. C'est un site qui se bâtit au fur et à mesure que les pièces arrivent... comme un casse-tête.» Lise Cormier, d.g., Mosaïcultures internationales de Montréal

Le casse-tête, c'est faire tomber les grandes pièces comme les petites, à leur place, au bon moment. C'est aussi créer, contruire et assembler au-delà de 200 pièces en quelques mois.

Une longue préparation...

Tout a commencé il y a un an, sur les planches des designers et des architectes paysagers. «Il y a eu des modifications et des commentaires de toutes sortes suite à ce premier croquis. Puis, on en est arrivé à une version finale de la Terre-Mère.» Lise Cormier

Les soudeurs font feu six mois avant le début de l'exposition. Peu à peu, le visage de la Terre-Mère prend forme : trois étages de haut, six mètres de large et douze mètres de long. Tout est conçu en sections amovibles pour être monté et transporté jusqu'au site d'exposition.

Trois mois avant le début de l'exposition, on commence à garnir les sculptures dans les serres. Il faut planifier la production des plantes. «Si on produit les plantes trop tôt, le phénomène d'enracinement va se créer trop vite. La racine vient s'enrouler et finit par étrangler le plant.» Yves Vaillancourt, producteur horticole

Le sprint final...

Un mois avant le début de l'exposition, toutes les équipes en plantation travaillent en parallèle. Les délégations étrangères arrivent et chaque pays ajoute sa couleur locale.

Comme les plantes poussent, il faut les tailler. Il faut aussi les conserver vertes et en santé tout l'été. Tout le terreau qu'on injecte dans la structure de la Terre-Mère devra être humectée. La pièce doit être irriguée de fond en comble. Un système d'irrigation a donc été prévu.

Trois jours avant le début de l'exposition, on donne un dernier coup de balai, on fait disparaître le chantier et le tableau est enfin complété.

Une trentaine de pays participent cette année à l'événement qui est présenté dans le Vieux Montréal, et ce, jusqu'au 6 octobre prochain.

 



HYPERLIENS

Mosaïcultures internationales Montréal 2003

Entrevue avec Lise Cormier, la conceptrice et vice-présidente de l'événement.

Comment faire une mosaÏculture ?

 


 

En 2000, l'exposition Mosaïcultures couvrait une superficie de six hectares. Cet été, le site doublera sa superficie.

Depuis le Vieux-Port, les visiteurs longeront les rives du canal de Lachine jusqu'au bassin de la rue Peel.

70 villes et organismes et plus de 35 pays participeront à la réalisation de la plus grande fresque imaginaire sur les mythes et légendes qui se sont façonnées dans les grandes civilisations de la planète.

Chaque ville invitée présentera les éléments symboliques de l'univers mythique et légendaire qui lui est propre.

Chaque oeuvre s'intégrera à l'ensemble de l'exposition.

 

Source:
Mosaïcultures : mythes et légendes du monde

 

Visionnez notre reportage «Plus grand que nature».