Visa l'ours, sauva le maïs
Journaliste - réalisateur :
Réjean Mathieu (Ottawa)
17 novembre 2002

Depuis quelques années, il y a une augmentation du nombre d'ours dans le parc de Gatineau. Cette situation est loin de satisfaire les fermiers du coin...

Photo: Robert McCaw


Qui dort... dîne!

Dans certaines régions du Québec, on s'est rendu compte que l'augmentation du cheptel d'ours noirs amène des problèmes qu'il faut régler rapidement.

Normalement, l'ours noir est un animal timide qui évite la proximité de l'humain. Mais quand la forêt ne lui donne pas la nourriture dont il a besoin pour survivre, il s'approche des zones habitées pour trouver de quoi manger.

Le problème de surpopulation serait tel qu'on a allongé la saison de la chasse pour mieux le contrôler. L'Outaouais en est un bon exemple.

Dans cette région du Québec, à proximité du parc de la Gatineau, les fermiers s'en plaignent depuis quelques années. Certains ont même vu une partie importante de leur récolte de maïs disparaître dans l'estomac des ours noirs.

Il y a environ 60 000 ours noirs présents sur le territoire québécois et ils ont tous la même préoccupation : Trouver de la nourriture pour se constituer une réserve de graisse en prévision de l'hiver.

Tiré de :
Vivre en sécurité avec l'ours noir ? Société de la faune et des parc du Québec


La production de lentilles n'a pas toujours été facile...

Depuis quelques années, les plaintes des quartiers résidentiels se font de plus en plus fréquentes.

«Le problème, c'est pas seulement qu'ils mangent les épis, mais ils écrasent tout. Ils endommagent. Une fois les plants à terre, on ne peut plus les ramasser avec les machines. Il faut passer à la main, ce qui est une perte de temps. Les épis peuvent moisirent et ne sont plus bon.» Un fermier

Au point où la Société de la faune et des parcs du Québec de Gatineau a dû s'en mêler. Pour régler une partie du problème et réduire les coûts inhérents à la capture d'ours, ils ont donc modifié les zones de chasse et ont prolongé la saison printanière.

En effet, la chasse à l'ours noir n'est pas la plus populaire auprès des chasseurs québécois. Mais dans l'Outaouais, depuis quelques années elle a pris plus d'importance.

 

En 1999, une année typique, cinq millions de personnes au Québec ont participé à des activités liées à la nature et y ont consacré 395 millions de jours, soit 79 jours par personne.

Au Québec, seulement deux cas de mortalité causés par l'ours noir ont été rapportés : un en 1983 et l'autre en 2000.


HYPERLIENS

L'ours noir
Service canadien de la faune

Vivre en sécurité avec l'ours noir ?

Ours noir

La chasse à l'ours noir





Photo: Rolland Lemieux

Quoi faire devant l'ours noir?

N'essayez pas de vous approcher. Au contraire, reculez calmement, sans courir, tout en gardant un oeil sur lui.

Signalez-lui votre présence en faisant du bruit ou en parlant à voix posée.

Ne vous montrez pas agressif, car l'ours noir de doit pas se sentir attaqué.

Essayez d'avoir l'air plus gros que vous ne l'êtes en réalité, par exemple en levant les bras et en vous regroupant si vous êtes plusieurs.

Les probabilités d'être frappé par la foudre sont plus grandes que celles d'être attaqué par un ours noir.

Si jamais un ours noir attaque, ne faites pas le mort. Cette technique est efficace avec un grizzly seulement.

Défendez-vous en criant et en frappant l'ours. Une défense énergique et vigoureuse augmente les chances de faire fuir l'ours noir. Une défense énergique et vigoureuse augmente les chances de faire fuir l'ours noir.

Source : L'ours noir et vous

 

Visionnez notre reportage «Visa l'ours, sauva le maïs».