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Un écosystème de valeur... Le chercheur Martin Ouellet est un spécialiste des amphibiens. Chaque année avant que ne s'assèche les mares printanières, il y recense les espèces. Son objectif : protéger ces écosystèmes de grandes valeur, encore inconnus du grand public. «Ces mares sont la clé de la biodiversité. Au printemps,
il y a plusieurs espèces qui dépendent de ces mares pour
se reproduire, comme les amphibiens. Ça regorge donc de vie...»
Martin Ouellet
Au Mont Saint-Hilaire... En plus d'abriter une espèce en danger (la rainette faux-grillon de l'Ouest), la mare du Mont Saint-Hilaire se distingue également par sa richesse : Salamandres, crapauds et autres rainettes. Pas moins de huit espèces se reproduisent ici : un phénomène plutôt rare! Malgré toute sa valeur, la mare ne jouit pour l'instant d'aucune protection. Chaque année, elle est menacé de disparaître au profit de la grande culture. Et elle n'est pas la seule... Ailleurs en forêt, la situation n'est guère mieux. L'aménagement des boisés privés menace les étangs temporaires. Souvent par ignorance, les propriétaires drainent les cuvettes qui tardent à s'assécher. Pire encore, certaines agences forestières subventionnent ces travaux. Il apparaît donc important de préserver ces endroits de
reproduction, très riches en diversités...
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La salamandre à point jaune... Au printemps, la salamandre amorce sa migration vers la mare. En arrivant à la mare, la salamandre a enfin atteint son objectif. Elle a parcouru plus d'un kilomètre pour déposer ses oeufs dans la mare qui l'a vu naître. Une fois la reproduction terminée, les oeufs puis les larves
de la salamandre mettront quelques semaines avant de compléter
leur développement et regagner la terre ferme.
Visionnez notre reportage «Mares éphèmères».
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