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Les cueilleurs dans la vallée de l'Okanagan... Les Québécois ont commencé à faire la cueillette des fruits dans la vallée de l'Okanagan dans les années 1970. On estime maintenant que le tiers de la main-d'oeuvre agricole migrante est québécoise et pendant la saison des cerises, cette proportion passerait à 75 %. C'est près d'un millier de travailleurs sur lesquels les producteurs peuvent compter pour la saison de la cueillette.
Le rêve...
«J'ai décidé de partir en voyage dans l'Ouest.
C'était un de mes plus grands buts depuis que j'étais jeune,
c'est un rêve de jeunesse» «Moi j'ai étudié deux ans et demi à Montréal,
j'étais au CEGEP, ensuite j'ai décidé de prendre
un break pour partir un an vers l'Ouest, découvrir ça le
Canada, petit pays.» C'est le rêve de plusieurs jeunes Québécois qui se vit dans les vergers de la Colombie-Britannique. Ils voyagent seuls ou en groupe d'amis. La plupart sont des étudiants, cégépiens et universitaires. Le temps d'un été peut-être même quelques années, ils adoptent la vie de cueilleurs nomades. De juin à septembre, ils suivent les récoltes dans la vallée de l'Okanagan. Ils passent d'un verger à l'autre cueillir les cerises, les pêches, les pommes. «Quand tu es Québécois, tu as une bonne réputation. Tu arrives dans la vallée de l'Okanagan, puis t'as de la facilité à te trouver de la job.»
Un emploi lucratif... Dans le cas des cerises, les cueilleurs sont payés 2,20 $ le seau. Un emploi lucratif pour les cueilleurs rapides. «Je fais une moyenne de 100 dollars par jour.» «Par jour, entre 50 et 75 dollars.» «250 à 300 dollars, quand ça va bien.» «L'année passée, je suis partie avec 3500 dollars
pour deux mois.»
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La vallée de l'Okanagan. La superficie de la vallée Okanagan-Similkameen Sud équivaut à peine au deux tiers de l'Île-du-Prince-Édouard, mais elle est l'une des rares régions de la terre embrassant quatre habitats différents juxtaposés. Une combinaison de forêts de conifères, de prairies désertiques, de terres humides et d'escarpements rocheux font de cette vallée l'un des plus riches écosystèmes du Canada. Près de la moitié des espèces d'oiseaux du pays sont représentées dans ce milieu qui abrite également de nombreuses plantes et de nombreux mammifères inconnus ailleurs en Amérique du Nord, voire dans le monde entier. Les bassins hydrographiques Okanagan-Similkameen Sud font fonction de corridor pour les espèces faisant la navette entre les prairies sèches de l'intérieur de la Colombie-Britannique et les régions désertiques de l'Ouest américain. Source : Environnement Canada Visionnez notre reportage.
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