Des oignons par millions
Journaliste : André Laprise
Réalisatrice : Marie-Eve Thibault
8 février 2004

 


Des choux aux oignons espagnols...

Yves Vaillancourt était producteur de choux à Laval. Depuis quelques récoltes il a complètement laissé tomber les crucifères pour une nouvelle culture, les oignons espagnols.

C'est son père qui lui a montré comment cultiver les oignons espagnols. Bien sûr, il en faisait sur une moins grande échelle mais il avait quand même une vingtaine d'années d'expérience avec les oignons espagnols. Yves Vaillancourt en produit beaucoup plus que son père en produisait, il a la machinerie et le terrain pour bien maîtriser cette production.


La récolte en deux temps...

A Laval, on retrouve des sols minéraux, il n'y a pas de terre noire. Et selon Yves Vaillancourt, pour chaque variété d'oignon, il y a un type de sol.

C'est une culture sans grande conplexité. En dehors des soins de plantation, il faut désherber tout au cours de l'été. C'est la récolte qui a une particularité. Elle nécessite un automne sec et se fait en deux étapes. Dans un premier temps, on arrache les oignons et on les place en andain. Il faut ensuite les laisser sécher pendant 2 ou 3 semaines. Une fois séchés, on brosse les oignons, on les coupe et on en fait le triage.

 

C'est le marché québécois qui consomme la majorité des oignons. Entre 1990 et 2000 la production traditionnelle d'oignons a plus que doublée. Depuis, les ventes ont légèrement fléchies. En 2002 elles se chiffraient à 15 millions de dollars. C'est l'intérêt pour les nouvelles variétés d'oignons espagnols qui a permis de maintenir ces chiffres de ventes.

 

 


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Incomparables...

On sait que les oignons espagnols sont affectés par les mêmes maladies que les oignons jaunes et que, en comparaison avec ces derniers, ils sont généralement plus sensibles aux maladies.

Par contre, les différences quant au type de sol (minéral vs organique), à la densité de plantation (faible vs élevée) et à la distribution géographique des superficies cultivées (éparpillée vs concentrée) font en sorte qu’il est très difficile de comparer les deux productions.

Source : Agri-vision

 

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