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Du yack à St-Elzéar... Depuis quelques semaines, St-Elzéar est devenu l'abri d'un élevage insolite, l'élevage de yacks. Guylaine Babin et Jean-Guy Duchesne ont passé 12 ans dans l'Arctique, dans le territoire du Nunavut. Lui, un technicien de la faune a suivi sa femme dans le rang de ses grands-parents. L'élevage du yack à St-Elzéar est une deuxième carrière. Ils ont un troupeau pur sang, sauf exception pour une vache croisée avec un buf Highland. Huit femelles et deux taureaux, tous de lignées différentes vont composer les familles souches du yacks québécois. Les premiers vêlages sont prévus en mai et juin.
Le yack dans l'ouest du pays... Le yack est un bovin de la parenté éloignée des vaches. Cet animal étranger est le symbole du Tibet. Une race qui vit encore en troupeaux sauvages sur les hauts plateaux de l'Asie centrale. Il y aurait à peine une cinquantaine de yacks dans l'ouest du pays. Et à l'est de la Saskatshewan, pas un agronome ou un éleveur ne connaît le yack et son élevage. Jean-Guy Duchesne a pris les grands moyens, il s'est rendu au Colorado où l'élevage de yacks est un peu plus important, c'est-à-dire 2500 têtes environ. C'est là qu'il est tombé en amour avec les yacks. Il a ensuite achetés ses propres yacks en Alberta et en Colombie-Britanique. Comme le yack du Tibet, celui de St-Elzéar est pesant et agile comme une chèvre de montagne. Lui aussi supporte les coups de chaleur et il va traverser les nuits d'hivers de moins 40 degrés.
Viande et fromage... Il paraît que le lait du yack peut faire un bon fromage mais c'est d'abord avec la viande que Jean-Guy Duchesne et Guylaine Babin vont chercher à rentabiliser leur troupeau. Ils prévoient peut-être dans le futur les croiser avec les
vaches ordinaires qu'on connaît. Le yack peut s'accoupler avec le
bison et le buf pour faire une bonne qualité de viande.
HYPERLIENS
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Les yacks au Tibet. Lélevage tient une place de tout premier plan au Tibet et constitue soit lactivité exclusive des nomades des montagnes, soit une activité complémentaire importante des agriculteurs sédentaires des vallées. Il porte essentiellement sur deux espèces remarquablement adaptées aux conditions exceptionnelles du milieu tibétain : les moutons de grosse laine et surtout les yacks. Les yacks sont de précieux animaux de bas dans les régions au relief extrêmement accidenté. Ils fournissent aussi du lait transformé par les Tibétains en une sorte de beurre quils consomment avec du thé. La peau et la graisse du yack servent à divers usages : le poil,
par exemple, est utilisé par les nomades pour la confection des
tentes. Le reportage n'est pas disponible pour l'instant. |