Élevage de yacks
Journaliste : Rachel Brillant
Réalisateur : Bernard Laroche
2 novembre 2003

«Le yack est un bovin d'Asie centrale.»


Du yack à St-Elzéar...

Depuis quelques semaines, St-Elzéar est devenu l'abri d'un élevage insolite, l'élevage de yacks.

Guylaine Babin et Jean-Guy Duchesne ont passé 12 ans dans l'Arctique, dans le territoire du Nunavut. Lui, un technicien de la faune a suivi sa femme dans le rang de ses grands-parents. L'élevage du yack à St-Elzéar est une deuxième carrière.

Ils ont un troupeau pur sang, sauf exception pour une vache croisée avec un bœuf Highland. Huit femelles et deux taureaux, tous de lignées différentes vont composer les familles souches du yacks québécois. Les premiers vêlages sont prévus en mai et juin.

 


Le yack dans l'ouest du pays...

Le yack est un bovin de la parenté éloignée des vaches. Cet animal étranger est le symbole du Tibet. Une race qui vit encore en troupeaux sauvages sur les hauts plateaux de l'Asie centrale.

Il y aurait à peine une cinquantaine de yacks dans l'ouest du pays. Et à l'est de la Saskatshewan, pas un agronome ou un éleveur ne connaît le yack et son élevage. Jean-Guy Duchesne a pris les grands moyens, il s'est rendu au Colorado où l'élevage de yacks est un peu plus important, c'est-à-dire 2500 têtes environ. C'est là qu'il est tombé en amour avec les yacks.

Il a ensuite achetés ses propres yacks en Alberta et en Colombie-Britanique. Comme le yack du Tibet, celui de St-Elzéar est pesant et agile comme une chèvre de montagne. Lui aussi supporte les coups de chaleur et il va traverser les nuits d'hivers de moins 40 degrés.

 

Viande et fromage...

Il paraît que le lait du yack peut faire un bon fromage mais c'est d'abord avec la viande que Jean-Guy Duchesne et Guylaine Babin vont chercher à rentabiliser leur troupeau.

Ils prévoient peut-être dans le futur les croiser avec les vaches ordinaires qu'on connaît. Le yack peut s'accoupler avec le bison et le bœuf pour faire une bonne qualité de viande.

Yack domestique et yack sauvage...

Le yack est un mammifère de la famille de la vache. Il vit dans les steppes désertiques du haut plateau tibétain (Tibet et Nord Est de la Chine).

Il s’agit du seul mammifère apte à supporter de telles altitudes (4000 mètres).

Le yack domestique de l'Asie centrale fournit laine, cuir, viande, lait, beurre et fromage. De plus, les excréments de cette bête de somme servent de combustible et d'engrais.

Le yack sauvage, plus grand que son congénère domestique, a été décimé par la chasse et est menacé de disparition. Autrefois largement répandu dans les vallées et sur les plateaux des hauteurs tibétaines environnantes, il ne survit plus qu'en troupeaux dispersés et isolés dans les régions les plus inhospitalières et les plus reculées.

La chasse et le commerce en sont désormais interdits.

Source : Dictionnaire cliclait


HYPERLIENS

Le yack

 


 


Les yacks au Tibet.

L’élevage tient une place de tout premier plan au Tibet et constitue soit l’activité exclusive des nomades des montagnes, soit une activité complémentaire importante des agriculteurs sédentaires des vallées.

Il porte essentiellement sur deux espèces remarquablement adaptées aux conditions exceptionnelles du milieu tibétain : les moutons de grosse laine et surtout les yacks.

Les yacks sont de précieux animaux de bas dans les régions au relief extrêmement accidenté.

Ils fournissent aussi du lait transformé par les Tibétains en une sorte de beurre qu’ils consomment avec du thé.

La peau et la graisse du yack servent à divers usages : le poil, par exemple, est utilisé par les nomades pour la confection des tentes.
Source : L'agriculture au Tibet.

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