Un système fiable

Le système de la traçabilité a fait ses preuves dans plusieurs pays d'Europe. En France, il est en place depuis plus de 20 ans. C'est ce qui a permis à ce pays de subir moins de pertes que la moyenne européenne lors de la crise de la vache folle des années 90.

Ses avantages...

La traçabilité permet de mieux protéger la santé des humains en identifiant rapidement les produits qui seraient contaminés. Ça limite également l'impact économique d'une crise dans l'industrie.

Dès sa naissance, on donne à l'animal un numéro de code qu'il gardera toute sa vie. On peut ainsi le suivre à la trace, connaître ses origines et ses déplacements, notamment les encans et les foires agricoles.

Un système récent...

Au Canada, ce système est en place seulement depuis le 1er janvier 2001. Il ne concerne que les bovins, c'est-à-dire les vaches laitières et les boeufs de boucherie. L'animal est identifié seulement lorsqu'il quitte la ferme où il est né. On le suivra jusqu'à l'abattoir.

Au Québec, on a mis en place en février 2002 un système qui bonifie les exigences canadiennes. Tout d'abord, on identifie l'animal plus rapidement, dès sa naissance, plutôt d'attendre le moment où il quitte la ferme. Puis, on attribue aux bovins deux étiquettes plutôt qu'une. Une étiquette visuelle et une électronique, pour plus de sécurité.

D'ici 2005, on aura complété toute la filière bovine. On pourra ainsi suivre l'animal jusqu'au supermarché.

HYPERLIENS

Traçabilité des bovins et des petits ruminants au Canada

Vache folle, traçabilité, label quallité (France)

La viande, un aliment contrôlé