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Un sondage qui en dit long... Selon un sondage effectué par la Société Protectrice des Animaux (SPCA) en Colombie-Britannique, les consommateurs connaissent mal la réalité des animaux de ferme... Pourtant, de nombreux fermiers souhaitent que le consommateur soit mieux informé sur leurs pratiques d'élevage. C'est notamment le cas de Brad Reid, un producteur de poulet de Langley. M. Reid est l'un des premiers à avoir participer au programme de certification de la SPCA de la Colombie-Britannique. Programme de certification Ce programme est un projet pilote. Les producteurs doivent prouver qu'ils traitent bien leurs animaux. Suite à cette confirmation, ils peuvent alors afficher l'étiquette de la SPCA en magasin. Tout candidat à la certification doit faire inspecter sa ferme.
L'alimentation, le confort et le comportement des animaux sont des points
à ne pas négliger...
La production biologique... M. Reid est producteur biologique. Cette industrie a toujours accordé beaucoup d'importance aux besoins des animaux. Ses critères de bien-être sont plus exigeants que ceux de la SPCA. M. Reid a donc de très bonne chance d'être accepté au programme... Cependant, au Canada comme ailleurs dans le monde, tous ne s'entendent
pas sur les critères de bien-être des animaux. Certaines
recherches se contredisent. En l'absence d'un système national d'étiquetage à ce sujet, l'agence canadienne d'inspection des aliments qui régit ce genre de choses a d'abord contesté le projet de la SPCA pour enfin l'accepter avec beaucoup de réserves. Après près d'une année de retard , les étiquettes
de la SPCA ont enfin commencé à apparaitre sur les produits.
Mais il est bien évident que le consommateur aura beaucoup d'influence
dans ce dossier.
HYPERLIENS |
Changements des pratiques... Pour obtenir la certification de la SPCA, la plupart des producteurs devront changer certaines de leurs pratiques: Il doit y avoir plus d'espace par animal que le minimum recommandé par le code des pratiques de l'industrie. Dans un élevage de volailles à chair par exemple, il doit y avoir 17% plus d'espace. Les oiseaux doivent vivre sur une litière et avoir accès à des nids de ponte et de perchoirs; Les stalles de gestation dans lesquelles les truies ne peuvent même pas se retourner ne sont pas admises; Les porcs doivent avoir accès à une litière et l'amputation de la queue n'est acceptable qu'en tout dernier recours; Les vaches ne doivent pas être attachés dans les stalles et doivent avoir accès à l'extérieur si le climat le permet. La queue ne doit pas être coupé; Les préposés à la capture doivent prendre les poulets par les deux pattes. La SPCA limite à trois le nombre d'oiseaux qui peuvent être tenus dans chaque main; Alors que le guide des bonnes pratiques de l'industrie permet d'enfermer les poulets dans des caisses de transports pendant 36 heures, la SPCA limite la durée de confinement à 12 heures.
Visionnez notre reportage «La SPCA pense bêtes...»
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