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L'attrait pour la nature...
La forêt est pour plusieurs personnes source de loisirs. Pour d'autres cependant, elle est source de travail. Un travail qui a évolué avec les années... et qui a bien changé. Aujourd'hui, c'est par choix que des jeunes et des moins jeunes s'y engagent. Pour apprendre les multiples facettes des métiers se rattachant à cette ressource naturelle importante au Québec, il existe différentes options et quelques écoles. L'école de foresterie et de technologie du bois de Duchesnay, par exemple, donne l'enseignement des métiers traditionnels et nouveaux reliés à la forêt.
Cette école professionnelle offre deux secteurs : La forêt et la transformation. Dans le secteur forêt, quatre programmes sont disponibles : la récolte de matière ligneuse, l'aménagement de la forêt, la protection et l'exploitation des territoires fauniques, ainsi que la sylviculture. Au niveau de la transformation, trois programmes sont offerts: Le sciage du bois, le classement du bois débité et l'affûtage.
Des programnes diversifiés La récolte du bois demeure une des principales tâches des travailleurs forestiers. Mais la coupe du bois se planifie et demande une formation sur le terrain. Les futurs forestiers apprennent comment elle se prépare, et ce, en pleine forêt.
«Les restrictions à la coupe font que nous sommes maintenant obligés de prendre pleins de mesures sur le terrain. Le besoin est grand, et nos étudiants seront formés pour ça. C'est pourquoi ils doivent pratiquer des mesures qu'ils auront à faire sur un chantier de coupe. » Godefroy Lamarche, professeur en aménagement forestier. Au Québec, les activités de transformation du bois donnent
du travail à beaucoup de personnes. Ce secteur de formation assure
un très bon taux de placement aux étudiants.
Autre particularité de cette école forestière : Elle possède sa propre scierie. Une réalisation rendue possible grâce à de nombreux industriels de la forêt. «La demande des employeurs est très forte pour les options de sciage, de classement et d'affutâge.» Pierre Yves Moisan, professeur de Sciage et affûtage.
Difficulté de recrutement pour une grosse demande...
Bien que la demande des employeurs en foresterie soit très forte, le recrutement, quant à lui, reste difficile. «Les gens qui travaillaient dans le domaine il y a 15-20 ans n'ont pas aidé à une bonne publicité. À ce moment-là, le marché de l'emploi était difficile. Les conditions physiques n'étaient pas bonnes, le salaire était peu élevé et il y avait un certain danger pour la santé et la sécurité. Pourtant, tout ceci s'est grandement amélioré.» Cyrille Thibault, directeur
HYPERLIENS École de foresterie de Duchesnay Établissements d'enseignement offrant des programmes en aménagement forestier Ordre des ingénieurs forestiers du Québec
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Nouvelle option... L'École de foresterie de Duchesnay a depuis peu une nouvelle option: Protection et conservation des territoires fauniques. Cette option est très populaire : Plus de 150 étudiants s'y inscrivent. Pourtant, seulement 25 d'entre eux sont acceptés. Cette option permet à tous les finissants de travailler pour les organismes reliés à la faune. Malheureusement, il s'agit surtout d'un emploi à temps partiel. Cette formation se donne sur le terrain et en laboratoire. «Les cours en laboratoire permettent à l'étudiant de voir comment l'animal est fait. Comment est-il constitué? De quoi vit-il? Comment l'écorcher s'il veut commercialiser sa fourrure? Comment faire la lecture d'âge à partir des dents? Bref, l'objectif est de cerner l'animal selon ses facilités d'adaptation dans la nature.» Sylvain Lessard, professeur d'introduction au laboratoire.
Visionnez notre reportage «Forestiers de demain».
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