Les feux de forêts de cette année...

Les incendies de forêt de cette été ont détruit 245 000 hectares de forêt. Ça représente cinq fois la superficie de l'Île de Montréal.

IL s'agit d'un des pires étés depuis 1922, année depuis laquelle on tient des statistiques dans le domaine.

Quels sont les facteurs qui ont influencé de telles pertes?

- Là où les feux ont détruit de nombreux hectares de forêt, à 250 km au nord du Lac St-Jean, le sol était très sec au début de juillet.

- Il y a eu de nombreux orages de coute durée. Des orages qui ne durent pas longtemps ne permettent pas d'éteindre les feux déclenchés par la foudre.

- Les vents ont été importants.

Mais tout ce bois brûlé est-il réellement perdu?

Nous avons traité la question dans quelques reportages de la Semaine Verte. Voici ce que différents spécialistes nous disaient :

La philosophie de base est d'essayer de récupérer le maximum de la matière ligneuse affectée par le feu le plus rapidement possible, avant que les insectes ravageurs rendent le bois inutilisable.

À chaque année, on récupère au Québec le 5e des forêts incendiées mais le gouvernement du Québec aimerait en récupérer davantage.

Faut-il tout récupérer?

Des biologistes maintiennent qu'il faut conserver des parcelles du bois brûlé. Des insectes et des oiseaux viennent s'y installer et maintiennent la biodiversité des brûlis.

La vie dans un brûlis... «Souvent on associe les feux à un désastre naturel mais c'est plein de vie dedans. Y'a beaucoup d'espèces dans nos inventaires mais une qu'on retrouve en forte abondance ici et ailleurs où il y a eu des feux c'est le pic à dos noir.» Antoine Nappi, biologiste au groupe de recherche en écologie forestière interuniversitaire du Québec (GREFI). Reportage : Charpentier de l'enfer, Semaine Verte 16-09-1991

HYPERLIENS

Sopfeu

Dossier de presse : Feux de forêts - Été 2002
Ministère des ressources naturelles.

Forêts du Québec
Ministère des ressources naturelles.