CAPSULE INFO

 

«Ce qui distingue ce genre de pilotage, c'est qu'on pilote vraiment. Dans l'aviation commerciale, on décolle et on atterrit mais entre les deux il ne se passe pas grand chose. Dans les avions d'épandage c'est très concret. Il faut contrôler l'avion à tout moment. Les marges de manoeuvre sont minimes. Ce n'est pas dangereux mais c'est très précis comme exercice. J'aime ça parce qu'il n'y a pas de pilote automatique. On vole vraiment.»

John Floyde, pilote d'épandage aérien

 


Le reportage

 


Épandage aérien

Journaliste-réalisateur : Roger Léveillé (Winnipeg)

 

L'épandage aérien : un métier.

Le métier de pilote pour l'épandage aérien oblige à voler à 200 km à l'heure, à deux mètres du sol avec un avion chargé de pesticides.

L'épandage aérien est une façon commune d'appliquer des pesticides dans les champs agricoles. C'est une méthode utilisée surtout dans les prairies canadiennes et américaines.

Le métier de pilote pour l'épandage aérien comporte plusieurs risques. Ceux qui décident de pratiquer ce métier le savent mais choississent quand même de le faire par amour du pilotage.

 

La North Battleford Airways.

Il y a très peu d'écoles au Canada où on offre la formation de pilotes pour l'épandage aérien.

En Saskatchewan il y a la North Battleford Airways qui offre deux cours de formation par année. La plupart des candidats viennent du Canada mais il y a aussi de jeunes pilotes en herbe qui viennent de l'Asie et de l'Europe.

 

Un travail d'agriculture...

Le métier de pilote d'épandage aérien est lié à l'agriculture.

Les pilotes s'intéressent à l'agriculture et sont sensibilisés à l'application de pesticides.

Les candidats à la North Battleford Airways apprennent les techniques de pilotage mais aussi les mesures de sécurité et la manutention des produits chimiques. De fait, à la fin de leur formation, ils devront passer une année comme personnel au sol avant de pouvoir voler de leurs propres ailes.

 

Un métier dangereux...

Piloter de petits avions à une grande vitesse et à une basse altitude peut être dangereux.

Au cours des deux dernières années en Saskatchewan, il y a eu sept avions d'épandage aérien accidentés.

Hyperliens

 


 

 
Adaptation pour Internet : Marie-Claude Cleary
Conception graphique et intégration : Karine Boucher