La Fondation de la famille terrienne est un organisme à but non lucratif, dont le but premier est de reconnaître annuellement les valeurs et les mérites d'une famille agricole québécoise.

C'est en 1956 que le Salon national de l'agriculture a mis sur pied ce projet d'honorer une famille agricole qui se démarquerait autant au niveau familial que social et économique.

Depuis, c'est plus de 250 familles qui se sont présentées aux différents concours.

Source : La Fondation de la famille terrienne.

Le reportage

Réalisatrice : Lise Bonenfant
Journaliste : Gilbert Bégin

25 août 2002

Gérard Couture.

«Disons qu'on avait peut-être pas rêvé si grand que ça, mais il y a 50 ans hier, on commençait notre vie sur la ferme. Dans le temps, il y avait 30 acres en culture, c'est loin des 220 acres en culture d'aujourd'hui...
L'attachement à la ferme me fait espérer grandement que ça se continue... On le voit en regardant à côté de moi... C'est l'avenir ça!»
Gérard Couture.

Ils ont gagné le titre de «Famille agricole 2001».

Il y a 50 ans, à Thetford Mines, que commence l'histoire agricole de la famille de Yvonne Paré et de Gérard Couture.

Ferme Couture, Thetford Mines.

Avec le temps, la famille Couture a érigé une entreprise laitière respectable et fort enviable.

Leurs trois garçons exploitent aujourd'hui un troupeau pur sang Holstein de 122 têtes.

Mais chez les Couture, la famille agricole de l'année 2001, la ferme familiale est bien plus qu'un gagne pain. C'est l'endroit où se transmettent l'amour de l'agriculture de même que les belles valeurs familiales.

Une affaire de famille...

Le père et ses trois fils.

Le couple Yvonne Paré et Gérard Couture ont eu six enfants, trois garçons et trois filles.

Leurs trois fils, amoureux de la terre, ont poursuivi le travail de leurs parents sur la ferme.

Mario, Michel et Claude...

«C'est parce qu'on est une famille unie, qui aime l'agriculture, qui apprécie ce que nos parents ont fait avant et qui veulent continuer... Je crois que c'est ça qui est important. C'est pas nécessairement d'avoir la plus grosse entreprise, de faire des milliers de dollars de plus que les autres... C'est d'être heureux dans ce qu'on fait, c'est d'aimer ce qu'on fait, de produire un produit de qualité tout en respectant l'environnement.»
Mario Couture

«Moi j'aime, j'adore ce que je fais là. Je changerais pas... On a des grosses journées mais quand on est une ferme de groupe c'est plus facile. Comme ce soir, je devrai quitter mais je sais que les autres vont être là. Une autre fin de semaine ce sera un autre.»
Michel Couture

«C'est peut-être depuis mon bas âge que c'est comme ça... J'arrivais de l'école et maman me disait d'aller remplacer papa pour qu'il vienne faire la traite avec elle. On a été habitué jeune à conduire le tracteur, à épandre le fumier et à faire bien d'autres travaux. Mon père aimait mieux que ce soit nous autres qui opèrent les tracteurs.»
Claude Couture

Yvonne Paré...

«Maman, c'est dur à expliquer, elle est toujours là, toujours présente. Elle nous encourageait. Elle a toujours été une personne assez dynamique, qui n'a pas peur de l'ouvrage et qui a une bonne santé.

Elle est là pour faire la traite matin et soir... Elle est là... Moi à cinq heures et quart, je me lève le matin puis elle est déjà rentrée... C'est dur à expliquer mais elle est comme ça maman.»
Claude Couture