Réalisatrice : Marie-Eve Thibault
Journaliste : Lionel Levac
07 juillet 2002
Déclin
de la pêche au Québec...
Nul besoin de s'éloigner de la ville
pour pêcher. Le fleuve Saint-Laurent et ses tributaires,
même tout autour de Montréal, regorgent de différentes
espèces de poissons agréable à pêcher.
Pêche en ville.
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Plusieurs ignorent qu'il est possible de taquiner
des espèces allant du brochet et du maskinongé
à l'élégante truite brune ou arc-en-ciel
dans les cours d'eau tout près de la ville.
Pourtant, malgré cette accessibilité,
le nombre de pêcheurs sportifs ne cesse de diminuer,
un déclin incompréhensible.
Au Canada, en 1995, on comptait 4 200 000 personnes
qui s'adonnaient à la pêche, c'est-à-dire
des centaines de milliers de moins qu'en 1990.
Les ensemencements
de truites...
Ensemencement de truites.
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On tente de stimuler la pratique de la pêche
sportive en améliorant la qualité de la pêche
par de l'ensemencement d'espèces dites sportives.
Ce sont les Services de la Faune qui améliorent
constamment les populations de certaines espèces de
poissons en faisant de l'ensemencement soutenu.
Les ensemencements se font depuis 1965.
Ce sont pour des raisons économiques
que l'on veut stimuler la pratique de la pêche. La pêche
génère huit milliards de dollars dans l'activité
économique globale du pays, dont quelques deux milliards
et demi au Québec seulement.
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