CAPSULE INFO

Le lièvre d'Amérique.

Le lièvre d'Amérique, qu'on trouve seulement en Amérique du Nord, se répartit dans presque toute la forêt boréale.

Les populations de lièvres se développent en abondance lorsque des feux périodiques entraînent la croissance d'épais peuplements de jeunes conifères ou de feuillus broussailleux, riches en nourriture et en abris. Par contre, si les forêts ne sont pas touchées par les incendies et arrivent à maturité, le nombre de lièvres est habituellement peu élevé.

Le lièvre d'Amérique consomme au cours de l'été diverses plantes herbacées, dont des vesces, des fraisiers, des framboisiers et des épilobes à feuilles étroites. Son régime d'hiver est composé de brindilles, de bourgeons et d'écorce; l'érable, le bouleau, le rosier, le noisetier et le saule sont des essences feuillues qui lui sont très agréables, tandis que le pin gris, le pin blanc, le mélèze et le cèdre sont ses conifères préférés.

Tiré de :
Le lièvre d'Amérique.
Service canadien de la faune.

 


Le reportage

 


Le lièvre sauvage

Réalisateur: Jacques Bouffard
Journaliste : Rachel Brillant

3 mars 2002

Le lièvre est le seul gibier sauvage qui peut être trappé et commercialisé. La seule exigence : avoir un permis.

Le lièvre d'Amérique...

Le lièvre d'Amérique est l'un des animaux forestiers les plus communs, jusqu'à 200 par kilomètres carré.

Comme le lapin, le lièvre est un animal très prolifique. Il y en aurait jusqu'à 65 millions seulement au Québec. Mais la population du lièvre est cyclique, elle connaît un cycle de 10 ans.

 

«Le lièvre est un animal très nerveux. Il est impossible de le domestiquer. Jusqu'à maintenant, toutes les tentatives d'élevages ont échoué.»

 

Trapper le lièvre...

Le trappeur ne voit presque jamais le lièvre qui se déplace la nuit.

André Nadeau, trappeur de St-Méthode de Frontenac, fait la tournée de ses collets à tous les matins pour recueillir les lièvres vagabonds de la nuit précédente.

Trapper les lièvres au collet est une méthode qui a été empruntée aux autochtones. C'est la plus vieille façon d'attraper les lièvres mais aussi la plus efficace.


Collet pour capturer le lièvre.

Une fois le lièvre déjoué et capturé, André Nadeau, comme plusieurs trappeurs des alentours, va vendre son gibier. La chair du lièvre est très recherchée par les restaurants spécialisés.

 

La maison du lièvre

Marcel Lessard, de «La maison du lièvre», prépare et vend le lièvre depuis 1989. Il est le seul au Québec à détenir du ministère de l'Agriculture, un permis de préparation du lièvre pour la vente en gros.

Marcel Lessard peut acheter et vendre jusqu'à 15 000 lièvres par hiver.

Tout ce gibier est préparé et destiné aux restaurants et aux épiceries. Le Québec est acheteur mais il y a aussi une demande pour l'exportation, comme par exemple les français de St-Pierre et Miquelon qui raffolent de ce petit gibier inexitant sur leurs îles.

 

La tularémie

Les normes sanitaires sont très strictes à «La maison du lièvre» étant donné que le lièvre est un animal forestier qui peut être porteur de maladies.

La maladie qu'on retrouve le plus souvent dans la population des lièvres est la tularémie.

La maladie est rare en hiver mais elle reste quand même préoccupante parce qu'elle se transmet à l'homme lors de la manipulation de la carcasse.

La tularémie peut être détectée à l'oeil nu et contrairement à ce qu'on peut croire, peut être mangée pratiquement sans risque. Une bonne cuisson détruit la bactérie responsable de la tularémie.

 

Hyperliens

Lièvre d'Amérique.

Colletage du lièvre.

Collets pour piéger les lièvres d'Amérique.
L'art de vivre au Québec.

La tularémie : une maladie qu'on peut éviter.
Société de la faune et des pars du Québec.

Collets pour piéger les lièvres d'Amérique.
L'art de vivre au Québec.

 

 
Adaptation pour Internet : Marie-Claude Cleary
Conception graphique et intégration : Karine Boucher