Réalisateur
: Michel du Montier
Journaliste : André Laprise
16 décembre 2001
L'arrivée
des céréales modifiées génétiquement
sur le marché inspirent de grandes craintes aux consommateurs.
Désormais,
une des priorités des consommateurs est de savoir ce
qu'ils mangent et d'où ça vient.
Pour répondre à cette demande du consommateur,
les acheteurs étrangers de soya veulent pouvoir retracer
l'histoire de la légumineuse qu'ils achètent,
du semis jusqu'à leurs usines.
Le soya à identité préservée...
Au Québec, les producteurs et les exportateurs de
soya offrent maintenant une traçabilité qui
permet de retracer l'histoire des grains de soya qu'ils exportent.
C'est le soya à identité préservée.
Cette identité préservée garantit un
niveau de qualité mais elle garantit surtout que le
soya n'est pas modifié génétiquement
et ce à travers tout le processus de production.
Semence certifiée et normes de production...
Une semence certifiée est la première assurance
que le soya à identité préservée
donne à l'acheteur.
Ensuite il vient avec un cahier de charges qui garantit la
qualité du soya et qui retrace la réception
de la semence en passant par le nettoyage des équipements,
l'application d'herbicides, l'application d'engrais chimiques,
l'inspection des champs et le transport.
Produire du soya à identité préservée
exige plus de travail de la part du producteur mais celui-ci
en tire un meilleur prix.
La récolte du soya...
La récolte du soya se fait à la mi-septembre
au moment où le taux d'humidité ne dépasse
pas 14%.
La récolte est ensuite acheminée vers le poste
de conditionnement de Semtech. C'est une usine des plus moderne
consacrée au traitement du soya à identité
préservée.
Avant le déchargement des différents lots on
prélève des échantillons. Grâce
à un marqueur génétique, on vérifie
la présence ou non de graines modifiées génétiquement
dans le chargement de soya.
Pour
répondre aux exigences des acheteurs étrangers
la préparation du soya passe par différentes
étapes :
Un premier
tamis permet d'enlever les plus petits grains, les
gros déchets et les graines de mauvaises herbes.
Ensuite
le calibreur retire les grains trop gros ou trop petits.
Le trieur
à courroies sépare les grains de soya
selon la grosseur.
Un aspirateur
enlève tout ce qui est moins lourd qu'un grain
de soya, comme par exemple les écales.
Finalement
c'est l'étape d'ensachage ou d'entreposage
en vrac.
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